Sujets du bac 2008 de philosophie…..

Ces quelques sujets posés pour le baccalauréat cette année nous ramène à une réflexion quotidienne d’ostéopathe.

– L’art transforme-t-il notre conscience du réel?
– Y-a-t-il d’autres moyens que la démonstration pour établir
une vérité?
– La perception peut-elle s’éduquer?
– Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible?

Un mot à chaque question serait pour moi: oui, oui, oui, non si je résumais à l’extrême…

Chaque ostéopathe s’est forcément fait une réflexion à ce sujet et je vous invite à mettre vos réflexions sur le forum de cet articles.

A vos plumes….


1 réflexion sur “Sujets du bac 2008 de philosophie…..”

  1. Sujets du bac 2008 de philosophie…..
    25 juin 2008 05:58, par Eric Degen
    Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ?

    C’est sans doute cette question que j’aurais choisie, mais c’est trop facile de passer le bac à mon âge. J’aurais beaucoup aimé lire ce qu’en écrivent des jeunes gens d’aujourd’hui.

    Ma réponse serait : Oui, sans doute, mais à certaines conditions.

    La première chose serait pour moi de définir ce qu’est l’objet de la science, et sous quelles conditions elle peut tenter de s’appliquer au vivant. La science, c’est d’abord observer. Dans le cas du vivant, l’objet d’étude est la nature essentiellement mouvante, telle qu’elle nous apparaît depuis Einstein. L’observation doit donc en être rendue aussi souple que possible, afin de permettre au raisonnement qui la suit d’évoluer constamment.

    Une condition de la connaissance scientifique paraît tenir dans l’avertissement de Socrate : « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». Partant de ce qui est, plus qu’un principe, une mise en garde sur le chemin de la connaissance, on peut définir une exigence pour la science : ne pas se prendre pour une religion, ne pas tenter d’imiter Dieu. Dieu, par « définition », c’est Celui qui Sait Tout. On n’a pas besoin de preuves pour avancer ça, on est ici dans un domaine diamétralement opposé à la science de l’homme, celui de la religion. L’homme ne peut se lancer sur le chemin de la connaissance qu’en affirmant comme Socrate qu’il ne se prendra pas pour Dieu.

    Alors, dans ce cas, accumulant observations et expériences, il pourra établir des lois, relatives, et systématiquement remises en question par de nouvelles observations et découvertes.

    Pour le reste je vous engage à lire « Ostéopathie des Mammifères » dans lequel je tente de démêler tout cela.

    Eric Degen.

Les commentaires sont fermés.

Retour en haut