Ecrire un référentiel pour le titre de vétérinaire ostéopathe est un enjeu majeur.
Faire enfin reconnaitre l’ostéopathie par un corps professionnel qui dans sa globalité la boude largement, même si les avancées actuelles sont significatives et sont à mettre au crédit de quelques personnes que nous remercions pour leur engagement.
Après plus d’un an de travail et de réunions:
– où le syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral en la personne de Thierry CHAMBON qui s’est montré patient et efficace
– où l’Ordre a avalisé le travail fourni, ce qui repousse à loin cette période (il y a à peine trois ans…) où les vétérinaires ostéopathes n’étaient que de vilains petits canards….
– où les différentes écoles d’ostéopathie pour vétérinaires ont réussi à bien travailler en commun (Envn, Imaov, Avetao)
– où différents autres intervenants ont mis leur grain de sel: l’école vétérinaire de Lyon par l’intermédiaire de Serge Sawaya, l’AVEF, le Cirale.
Puis une correction et mise en forme faite de main de maître par Marc Gogny qui a diminué la taille de l’ouvrage tout en en gardant la substantifique moelle.
Début octobre, à la direction générale de l’enseignement et de la recherche sous la direction de Maryse Hurtrel 1 une réunion a entériné le texte qu’il reste uniquement à faire avaliser par les directeurs des 4 écoles vétérinaires à leur prochaine réunion.
Le référentiel pour faire d’un vétérinaire un vétérinaire ostéopathe est prêt est publié sous son ancienne forme (cf site supra). Pour disposer de la nouvelle forme, il faudra attendre la signature des directeurs.
Ce référentiel contient du structurel, du viscéral du crânien, du fonctionnel… tout… Quand, sans l’intervention du Conseil d’État, cela a failli être de fait interdit aux ostéopathes humains.
Ce qui montre que même si régulièrement les ostéopathes vétos sont un peu rabroués, on leur a quand même laissé publier un référentiel qui contient selon eux tout ce qu’il faut et non seulement ce qui est démontré.
Nous avons réussi à faire passer le message comme quoi il y a deux choses différentes:
A- Prouver et expliquer l’ostéopathie, du ressort encore de nos chercheurs… et non pas du nôtre, nous ne sommes que cliniciens.
B- Apprendre à un vétérinaire à pratiquer de l’ostéopathie : de l’art autant que de la science….et là c’est aussi notre rôle.
Mais le chantier n’est pas fini pour autant :
-1- Il reste à mettre en route le diplôme inter-écoles de vétérinaire ostéopathe, c’est en cours par la désignation des personnalités responsables de sa mise en place et mise en forme.
-2- Il resterait à piocher dans le référentiel vétérinaire ce qui est nécessaire et suffisant pour faire un ostéopathe animalier depuis le bac : A vos plumes Messieurs et Mesdames. Nous sommes assez motivés pour vous aider mais pas pour vous faire le boulot… mais c’est une autre histoire très politique de laquelle je me dégage.
-3- Il resterait à trouver un modus vivendi légal comme en ostéopathie humaine pour la pratique de l’ostéopathie vétérinaire… et là encore même si nous discutons régulièrement avec l’Ordre des Vétérinaires sur ce sujet, la balle est essentiellement dans votre camp. Même remarque, le sujet est trop souvent abordé de manière viscérale.
-4- A notre connaissance, il n’existe pas encore de façon formelle en ostéopathie humaine de référentiel. Mais cette lacune est en train d’être comblée par le SFDO (syndicat français des ostéopathes) qui planche dessus.
Vous pouvez sur leur site découvrir le Compte rendu de leur première réunion (ici)
Bon courage !
Référentiel….
9 novembre 2008 22:51, par vetosteo
L’OSTÉOPATHIE DANS LES ÉCOLES VÉTÉRINAIRES
• Le référentiel : une première étape est franchie.
La mise en place de l’enseignement de l’Ostéopathie dans les écoles vétérinaires était subordonnée à la validation d’un référentiel contenant les données essentielles à la constitution d’un programme d’enseignement.
La réunion du 15 octobre à la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche présidée par Madame Maryse HURTREL en présence des principaux acteurs de la conception et de la rédaction du texte.
Marc Gogny , a donc pu terminer avec la participation de tous, les dernières corrections du document, concernant plus la forme que le fond, le consensus sur le texte étant général.
Celui-ci avait insisté en préambule sur la volonté des rédacteurs de mettre en place dans le texte, des éléments importants utilisés en pratique courante de l’ostéopathie qui n’ont pas encore de confirmation scientifique.
Il faut souligner l’importance de ce document, il représente une somme de travail considérable, apportant une synthèse complète de connaissances qu’un ostéopathe doit avoir assimilé pour pouvoir pratiquer au meilleur niveau.
(NdR surtout ne pas rechercher une étymologie dans les dictionnaires car à coup sur vous n’auriez pas accès au concept contenu dans cette terminologie « d’ostéopathie »comme le faisait remarquer également Claire DOUARD.)
Le document définif ne contient ni les prérequis, ni le glossaire, rédigés séparément.
Quelques points de fond ont été abordés lors du polissage du texte dont :
Suite à la remarque judicieuse du Dr CADORE, rendant compte de la sensibilité des médecins sur la terminologie de « patient » pour nos animaux en traitement. Les praticiens ostéopathes présents ont pu lui confirmer que ce concept semblait fondamental pour l’ostéopathe dans l’approche du malade.
• Un préalable pour que le projet continue. : les conseils d’administration des 4 écoles doivent adopter le référentiel pour marquer leur volonté de créer un diplôme. • Le groupe de travail, motivé, continue la préparation du projet : La suite
Le conseil d’orientation et de formation (COF)
Les grandes lignes :
Constitution à parité entre enseignants chercheurs et praticiens ostéopathes qualifiés,
le directeur de l’école de Nantes faisant partie des enseignants chercheurs et chargé de l’organisation administrative de l’enseignement .
Nombre minimum _8 représentants.
La DGER est responsable de la continuité du COF dans le temps, renouvelable tous les 4 ans selon modalités à définir (50% du collège, rééligibilité) La nécessité de nommer des suppléants semble être une bonne option..
La constitution des fiches de validation des acquis de l’expérience (VAE)
L’établissement des conventions avec les instituts privés. On a la confirmation que tous les examens de validation se feront dans les écoles vétérinaires.
Prochaine réunion courant 18 décembre.
CR de Didier Schmitt