Recoil, que fais-tu ?

Le recoil, outil intégrant la panoplie des techniques ostéopathiques, prenant origine selon les archives du journal de l’école de Kirskville, via Andrew Taylor Still, il aurait utilisé une approche similaire à celle connue actuellement. Sa transmission aurait été faite par A.Bercker et R.Miller.

Dernièrement, le recoil a été repris et ré actualisé par Paul Chauffour, ostéopathe français tout droit sorti de l’école européenne d’ostéopathie de Maidstone. Technique appliquée principalement dans la lésion mécanique ostéopathique (LMO), initiée également par cet ostéopathe et dans les traitements viscéraux.

La lésion mécanique ostéopathique est une approche systémique qui permet de diagnostiquer par un système de balances inhibitrices, la dysfonction primaire à l’instant « T ». Les testings de la LMO sont représentés par des tests de densité tissulaire et non par des tests de mobilité ostéo-articulaire.

Mais revenons à nos moutons, LE RECOIL !

Étymologiquement, il serait traduit en français par rebond, classé dans les techniques directes, puisque nous cherchons à accentuer la restriction de mobilité.

Dans la LMO, il est utilisé sur toutes les structures du corps : os, ligaments, viscères, nerfs, artères, crâne, dure-mère etc..

1- La mise en tension :

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Après testing de la structure, venir mettre en tension la barrière tissulaire se trouvant en densité. Le contact doit être ferme et fixe (fulcrum), il doit s’adapter à la résistance des tissus. Nous ne devons pas aller au-delà.

2- L’impulsion :

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On peut appeler cette étapes, la phase de correction. La main va exercer une vive
impulsion dans le sens de la correction contre la résistance des tissus, perçue lors de la mise en tension. Le geste doit être doit de faible amplitude, ainsi que d’une grande vitesse.

3- Le retrait :

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On considère à ce moment que nous nous trouvons dans la phase passive de
la correction. Ce mouvement est caractérisé par le retrait de la main de l’ostéopathe. L’objectif est de créer une onde vibratoire pour venir relâcher la structure ciblée et environnante. Le but n’est en rien de faire rebondir.

Au niveau des effets du recoil sur la structure : nous avons les mécano-récepteurs des tissus qui participent à la fixation de l’articulation :

– Ruffini à travers la pression,

– Golgi par la mise en tension et

– Paccini réagissant par l’accélération et la déccélération se trouvant principalement touchés.

Cette technique aura pour conséquence autant une action mécanique que neurologique, l’objectif étant de corriger la dysfonction tissulaire, qui corrigera seule la dysfonction articulaire.

Le recoil aura pour conséquence d’ inhiber la restriction de mobilité qui est un phénomène local, initié par une contraction musculaire anormale en intensité ou en durée, ce défaut de mobilité génère localement œdème et congestion, qui modifient les propriétés intrinsèques des tissus péri-articulaires, participant ainsi à la réduction de mobilité.


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