Articles scientifiques
Dysfonctions somatiques du rachis cervical et traitement multi-attache : une étude transversale sur 145 sujets.
Auteurs : Loïc Chane1*, Jean-Pascal Kily3, Gianni Marangelli1 et Sarah Gebeile-Chauty2
1 CEESO Lyon, 39 rue Pasteur, Lyon 69007, France
2 Département d’Orthopédie Dento-Faciale, Faculté d’Odontologie, 11 rue Guillaume Paradin, 69372 Lyon cedex 08, France
3 Maison médicale, 17 impasse Petrus Vitel, 69700 Loire sur Rhone, France
* Auteur pour correspondance : chaneloic@gmail.com
RÉSUMÉ
Objectifs : Le but de cette étude transversale effectuée en aveugle est d’évaluer l’influence d’un appareil orthodontique fixe sur le rachis cervical.
Matériels et méthodes : Le nombre et la gravité des dysfonctions somatiques (altération dans la fonction d’un élément constituant le système somatique ou DS) du rachis cervical ont été étudiés chez des patients classés en trois groupes : sujets sans traitement orthodontique (groupe 1), sujets portant un appareil orthodontique fixe (groupe 2) et sujets en contention après la dépose de l’appareil orthodontique fixe (groupe 3) et comparés grâce au test du khi2.
Résultats : Un total de 145 patients âgés de 6 à 17 ans ont été inclus. Il y avait plus de DS dans le groupe 2 (p = 0,006) que dans le groupe 1. Il n’y avait pas de différence entre le groupe 1 et 3 (p = 0,2), entre le groupe 2 et 3 (p = 0,4) et entre les trois groupes (p = 0,6) concernant la sévérité des DS.
Conclusion : Les troubles cervicaux ne devraient pas être imputés à long terme au traitement multi-attache puisqu’une fois le traitement orthodontique actif fini, les DS ne sont pas significativement augmentées par rapport au groupe contrôle. Ces résultats incitent à effectuer une étude pour évaluer le bénéfice d’un suivi ostéopathique des patients à risque après la pose de l’appareil multi-attache.
Mots clés : Rachis cervical / Dysfonction somatique / Orthodontie / Traitement manipulatif ostéopathique / Ostéopathie / Occlusion dentaire
Somatic dysfunctions of the cervical spine and fixed orthodontic treatment: a 145 subjects-cross sectional study
Orthodontie Française 2019 Jun;90(2):119-126. doi: 10.1051/orthodfr/2019014. Epub 2019 Jun 26.
La médecine ostéopathique crânienne en tant qu’adjuvant pour la prise en charge des commotions cérébrales
À l’éditeur
Patel et Sabini (1) donnent un nouvel aperçu des avantages que la profession médicale ostéopathique peut offrir aux patients souffrant d’une commotion cérébrale, une blessure qui cause souvent une morbidité importante. Je suis toutefois préoccupé par les critères d’exclusion de cette étude. Selon les critères, les patients atteints de « dépression, anxiété ou psychose active ou marquée » n’étaient pas autorisés à participer, et aucune explication n’a été fournie pour expliquer l’exclusion de cette population. Les symptômes psychologiques de la dépression et de l’anxiété sont des séquelles courantes des commotions cérébrales. Par conséquent, les résultats de cette étude pilote pourraient ne pas être généralisables pour les patients qui ont subi des commotions cérébrales et qui présentent des symptômes psychologiques subséquents.
Les commotions cérébrales et les symptômes psychologiques sont intimement liés (2). La prévalence de la dépression après une commotion cérébrale est d’environ 35 % (3) et ne pas traiter les symptômes psychologiques peut limiter le rétablissement (2). En tant que résident en médecine familiale ostéopathique auprès d’une population de patients actifs, je rencontre régulièrement des patients qui cherchent des soins pour une commotion aiguë ou des séquelles post-commotionnelles. La majorité de ces patients présentent des symptômes psychologiques concomitants, généralement sous forme d’anxiété et de dépression, que je gère en plus de leurs commotions. Les données appuyant l’utilisation de la médecine ostéopathique crânienne manipulatrice (OCMM) seraient d’une grande utillité pour ces patients.
Cette étude pourrait bénéficier à de nombreux patients qui ont du mal à se remettre d’une blessure débilitante. Les données à l’appui de l’utilisation de l’OCMM sont également utiles dans le domaine de la médecine ostéopathique. Même s’il existe peut-être une explication valable à l’exclusion des patients souffrant de dépression et d’anxiété dans cette étude pilote, les études futures sur l’OCMM pour le traitement des patients souffrant de commotion cérébrale devraient inclure des patients présentant des symptômes psychologiques actifs permanents.
Références
1. Patel KG, Sabini RC. Sécurité de la médecine manipulatrice crânienne ostéopathique en complément du traitement conventionnel des symptômes post-commotions: une étude pilote. J Am Osteopath Assoc. 2018; 118 (6): 403 à 409. doi: 10.7556 / jaoa.2018.061
2. Broshek DK, De Marco AP, Freeman JR. Un examen du syndrome post-commotion cérébrale et des facteurs psychologiques associés à la commotion cérébrale. Cerveau Inj . 2015; 29 (2): 228-237. doi: 10.3109 / 02699052.2014.974674
3. Busch CR, Alpern HP. Dépression après une lésion cérébrale traumatique légère: examen des recherches en cours. Neuropsychol Rev. 1998; 8 (2): 95-108.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator
Titre original : Osteopathic Cranial Manipulative Medicine as an Adjunct for Concussion Management
Evelyn Eakin, DO – Letters to the Editor –
The Journal of the American Osteopathic Association, June 2019 , vol. 119, 342. doi: 10.7556 / jaoa.2019.061 – https://jaoa.org/article.aspx?articleid=2735164
Affiner le modèle biopsychosocial pour la pratique musculo-squelettique en introduisant les dimensions de religion et de spiritualité dans le scénario clinique
Les auteurs : Rafael Zegarra-Parodi, Jerry Draper-Rodi, Francesco Cerritelli
Points forts
– Les compétences culturelles dans le domaine de la santé incluent les dimensions religion / spiritualité.
– Les dimensions de religion / spiritualité sont négligées dans les soins manuels occidentaux.
– La religion / spiritualité dans le modèle biopsychosocial peut être cliniquement pertinente.
– L’inclusion explicite de religion / spiritualité peut optimiser l’alliance thérapeutique.
RÉSUMÉ
Aborder les dimensions de religion et de spiritualité (R / S) peut être gênant pour les patients et les praticiens, car elles font référence à des croyances intimes sur l’existence, varient dans le monde et les cultures et ne sont pas systématiquement partagées dans le scénario thérapeutique moderne. Souvent, les dimensions R / S sont négligées dans la pratique musculo-squelettique (MSK) malgré des associations avec des attitudes et des comportements qui affectent directement la qualité de vie et les résultats pour la santé. L’inclusion des dimensions de base R / S dans l’alliance thérapeutique peut optimiser les soins et établir ces dimensions en tant qu’interacteurs dans le modèle biopsychosocial. Le but de ce commentaire était de fournir aux praticiens des définitions de la R / S utiles à la gestion des soins des patients atteints de MSK, et de décrire le lien entre les attitudes à l’égard de la R / S et l’état de santé et indiquer comment les dimensions R / S pourraient être discutées de manière simple dans un scénario thérapeutique moderne. Enfin, des suggestions sont proposées aux praticiens MSK et aux chercheurs pour traiter les dimensions R / S des soins de santé occidentaux orientés vers les preuves.
Mots clés : Biopsychosocial, Thérapie manuelle, Soins musculo-squelettiques, Religion, Spiritualité.
International Journal of Osteopathic Medicine – Volume 32, Juin 2019 , pages 44-48 – https://doi.org/10.1016/j.ijosm.2019.04.001
Accéder à l’article (en anglais – libre accès momentanément) : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1746068919300094?dgcid=author
La manipulation à haute vélocité et faible amplitude (HVLA) ne modifie pas la position tridimensionnelle de l’articulation sacro-iliaque chez des hommes en bonne santé: une étude quasi expérimentale
Auteurs : Danielle de Faria Alvim de Toledo, Frédéric Barreto Kochem, Julio Guilherme Silva
RÉSUMÉ
L’impact des manipulations à haute vélocité, faible amplitude (HVLA) sur le comportement de la mobilité de l’articulation sacro-iliaque (SIJ) chez les individus soumis à une intervention ostéopathique n’a pas été suffisamment étudié. De plus, il n’y a pas d’accord standard sur la description des effets aigus de l’HLVA en ce qui concerne la mobilité de la SIJ via une analyse de mouvement en trois dimensions. Le but de cette étude était d’analyser d’éventuelles altérations de la mobilité du SIJ avant et après manipulation de l’os iliaque chez des hommes en bonne santé. Trente patients masculins en bonne santé âgés de 18 à 35 ans ont été examinés et divisés en deux groupes: groupes de manipulation (MN) et groupe placebo (PL). Le mouvement du SIJ a été évalué à l’aide d’un système d’analyse du mouvement tridimensionnel avant et après la manipulation ostéopathique de l’os iliaque antérieur, pendant la flexion de la hanche. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du test de normalité de Kolmogorov-Smirnov, et le test exact de Fisher a été utilisé pour observer des associations d’intérêt dans la mobilité de la SIJ. Finalement, leLe test t a été utilisé pour analyser les valeurs de mobilité du SIJ avant et après manipulation (p <0,05). Des différences non significatives ont été observées dans la mobilité SIJ. En MN, les moyennes étaient: SIJ 39,98 mm ± 10,82 [CI – 29,16–50,8] droite et 42,85 mm ± 27,17 [CI – 15,68–70,02] avec p = 0,61. Pré-manipulation gauche SIJ 41,73 mm ± 15,34 [CI 10,89–82,99] et après 39,97 mm ± 14,70 [CI – 24,67-54,07] avec p = 0,39. HVLA ne modifie pas la mobilité de SIJ dans ces conditions. Des études complémentaires dans différentes conditions, avec des patients rapportant une douleur, sont nécessaires pour comprendre pleinement le comportement du SIJ après la manipulation de HVLA.
Mots clés: Articulation sacroiliaque, manipulation ostéopathique , cinématique
Traduction Google
Titre original : High-velocity, low-amplitude manipulation (HVLA) does not alter three-dimensional position of sacroiliac joint in healthy men: A quasi-experimental study
Journal of Bodywork and Movement Therapies – DOI: https://doi.org/10.1016/j.jbmt.2019.05.020 – Accès direct à l’article (payant) : https://www.bodyworkmovementtherapies.com/article/S1360-8592(19)30194-9/fulltext
Travail corporel traditionnel avec les Indiens d’Amérique: l’origine de l’ostéopathie, de la polarité et de la thérapie craniosacrale
Il semble que les origines de l’ostéopathie, créée par le Dr Andrew Taylor Still, MD DO (1828-1917) à la fin du XIXe siècle, se trouvent en réalité dans le travail corporel indien traditionnel. (J’utilise le terme «Indien d’Amérique» utilisé par l’AIM dans le «American Indian Movement».) Nous savons maintenant que parmi les habitants de ce pays, il existait une tradition de guérison associant une forme de massage ostéopathique et de manipulation avec énergie et travail narratif.
Le docteur Still devint un médecin et un chirurgien reconnus, bien qu’il n’ait jamais précisé où il avait appris ses techniques de massage musculo-squelettique et d’organes, qu’il appelait ostéopathie, aurait fait allusion au moins une fois aux méthodes de fixation des os du Shawnee. rapporté par le directeur du Musée de la médecine ostéopathique dans une conférence, qui a ajouté que Still utilisait souvent l’expression «Prendre un regard indien» sur quelque chose.
« Oublier ce que vous savez et juste pour observer tranquillement sans pensées. »
Cela a été suivi d’une citation de l’autobiographie de Still: «All Nature semblait attendre dans l’attente silencieuse. Avec la main de fer de la volonté, j’ai barré les portes de la mémoire, fermé le passé avec toutes ses idées anciennes. Mon âme a adopté une attitude réceptive, mon oreille a été adaptée à l’harmonie rythmique de la Nature. «
En effet, M. Still a vécu sa vie, comme les Indiens, selon une croyance centrée sur la nature. Et quand il a commencé sa pratique médicale, il s’est présenté comme un «guérisseur magnétique» et un «éclaireur éclair» avant de nommer ses méthodes Médecine ostéopathique.
Aujourd’hui, une grande partie de la guérison traditionnelle des Indiens d’Amérique a été perdue, car les missionnaires chrétiens l’appelaient le culte du diable. Cependant, ce qui a survécu dans des poches à travers le pays (avec la guérison et la consolidation des os Zuni et Navajo) est la carrosserie Cherokee, qui était sûrement similaire aux pratiques des Shawnee, puisqu’elles appartenaient à des tribus voisines en Virginie.
Traduction Google
Titre original : Traditional American Indian Bodywork: The Origin of Osteopathy, Polarity and Craniosacral Therapy
Excerpted from A Journal of Contemporary Shamanism, Vol. 8, #1, Spring-Summer 2015; Polarity Therapy Workbook, by John Beaulieu: 2016 edition.
Lire l’article original : https://www.catanyc.com/traditional-american-indian-bodywork-origin-osteopathy-polarity-craniosacral-therapy
Améliorer la nouvelle définition du système fascial. Bordoni B.
RÉSUMÉ
CONTEXTE/OBJECTIFS : Le tissu osseux est défini comme un tissu conjonctif dont la dérivation embryologique reflète l’origine du système fascial. La surface du tissu osseux fait du système osseux le plus grand organe du corps humain, dont les cellules les plus représentatives sont les ostéocytes. Il est essentiel pour la santé générale de l’individu, en influençant différents organes et systèmes, à travers la production hormonale paracrine des ostéocytes. Dans le panorama scientifique moderne, le tissu osseux a été inclus dans la définition du continuum fascial dans un seul de nos articles. Le but de cet article est d’enrichir les motivations qui ont conduit à l’introduction de l’os dans la description du fascia, en illustrant ses propriétés locales et systémiques. Le thème final du texte actuel sera de donner une définition du système fascial plus conforme aux notions scientifiques modernes.
MÉTHODES : L’article recueille les informations embryologiques et anatomiques sur les os et expose les informations les plus récentes dans une revue narrative.
RÉSULTATS : Les résultats de la littérature montrent que l’os est un tissu conjonctif spécialisé.
CONCLUSION : Le tissu osseux doit être inclus dans les définitions de ce qui est considéré comme tissu fascial, afin d’avoir une meilleure vision du système fascial.
MOTS CLÉS : Chiropratique ; Fascia ; Système fascial ; Thérapie manuelle ; Ostéopathie
Traduit avec www.DeepL.com/Translator
Titre original : Improving the New Definition of Fascial System. Bordoni B. – Complement Med Res. 2019 Jun 28:1-6. doi: 10.1159/000500852. – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31257358
Formation continue
Un Diplôme Universitaire à Rennes 2 pour se perfectionner en Ostéopathie du Sport
Par Institut d’Ostéopathie de Rennes dans Ostéopathie le 29 mai 2019
Le Diplôme Universitaire (DU) « Ostéopathie du Sport » débutera en septembre 2019 à l’UFR STAPS de l’Université Rennes 2, en collaboration avec l’Institut d’Ostéopathie de Rennes, Bretagne Ostéopathie et le SNOS (Syndicat National des Ostéopathes du Sport). Initié par ce dernier, il vise la prise en charge et l’accompagnement des sportifs vers l’efficience, la performance motrice, la prévention et la récupération. Les ostéopathes diplômés ont jusqu’au 15 juin 2019 pour s’y inscrire.
Un diplôme innovant et pluridisciplinaire, articulant étroitement cinq compétences
Le DU « Ostéopathie du sport » s’adresse à des ostéopathes diplômés. Il comprend 150 heures de stages en immersion au sein d’une structure sportive et 160 heures de cours dispensés par des ostéopathes, enseignants universitaires, et chercheurs spécialisés dans le sport de haut niveau. Cinq compétences sont associées dans cette formation post-graduée : la gestion de l’activité des sportifs de haut niveau, l’inscription dans un projet global de prise en charge de la performance et des soins, l’insertion dans le projet de la structure sportive et de la structure médicale qui y est intégrée, la prise en charge des contraintes de la pratique sportive et enfin la familiarisation avec l’environnement du sportif. L’Université Rennes 2, déjà particulièrement active dans le domaine des sciences du sport grâce à son laboratoire Mouvement Sport Santé, offre ainsi avec ce DU une reconnaissance universitaire aux ostéopathes souhaitant travailler dans le milieu sportif.
Une poursuite d’études logique pour des ostéopathes déjà tournés vers le sport
Lors de leurs années d’études en formation initiale à l’Institut d’Ostéopathie de Rennes, conformément au décret du Ministère de la Santé, les étudiants doivent réaliser chacun 150 consultations sur de vrais patients. Pour atteindre cet objectif, des stages cliniques internes et externes sont réalisés en 5è année sur des événements sportifs et dans des clubs de sport du bassin rennais, encadrés par des professionnels ostéopathes enseignants confirmés. Dans le cadre de leur mémoire de fin d’études, les étudiants de l’IO-RENNES ont également accès au Laboratoire M2S (Mouvement, Sport, Santé) de l’Université Rennes 2 pour évaluer le traitement ostéopathique en sciences du sport grâce à l’utilisation des outils biomécaniques. « La recherche en sciences du sport s’inscrit à part entière dans le programme d’études que nous avons établi. Elle est l’un des moteurs essentiels pour la reconnaissance des ostéopathes dans le milieu médical et scientifique » [Marylène Bourgin, Directrice et fondatrice de l’Institut d’Ostéopathie de Rennes]. IO-RENNES a ainsi ouvert en 2016 un poste d’enseignant chercheur visant à améliorer les protocoles des traitements d’ostéopathie appliqués à des programmes de recherche, en collaboration avec l’Université Rennes 2. Il donne aujourd’hui lieu à de nombreuses collaborations et publications scientifiques.
A propos d’IO-RENNES
L’Institut d’Ostéopathie de Rennes forme de futurs ostéopathes suivant un cursus d’excellence en cinq ans. Elle est l’unique école bretonne d’ostéopathie en formation initiale agréée par le Ministère de la Santé et enregistrée au Rectorat de Rennes. Fondée en 2010 par Marylène Bourgin, ostéopathe D.O passionnée et convaincue de la légitimité de la profession, IO-RENNES remplit tous critères requis par le Ministère de la Santé, allant même au-delà grâce au partenariat noué avec l’Université Rennes 2 pour la recherche et l’enseignement.
– Voir le communiqué : Un Diplôme Universitaire à Rennes 2 pour se perfectionner en Ostéopathie du Sport
Questions de nos parlementaires
Question écrite n° 21096 de M. Dominique Da Silva (LaREM – Val-d’Oise), publiée au JO le 02/07/2019, page 6034
Objet : Droit à la retraite des ostéopathes
M. Dominique Da Silva appelle l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur une revendication portée par les ostéopathes désireux de faire valoir leur droit à la retraite. Dans la circonscription de M. le député se mobilise un collectif dénommé « retraite et justice pour les ostéopathes ». Cette profession est reconnue par l’article 75 de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 et encadrée par le décret n° 2007-435 du 25 mars 2007. Avant ces textes officiels permettant de reconnaître et de pérenniser la profession d’ostéopathe en France, ces derniers n’avaient pas d’affiliation à une caisse de retraite obligatoire comme le prévoit la loi du 17 janvier 1974 n° 48-101 instituant une allocation de vieillesse pour les personnes non-salariées. Ce n’est qu’en 2009 que la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse (CIPAV) devient leur caisse de retraite obligatoire. Néanmoins, pour les premiers ostéopathes ayant débuté leur carrière dans les années 1960-1970 et affiliés à la CIPAV, que depuis 2009, le nombre de trimestres cotisés nécessaires au départ à la retraite est largement insuffisant en dépit de leur âge. Il souhaite l’alerter de cette situation particulière des ostéopathes et savoir comment celle-ci sera prise en compte dans le cadre de la future réforme des retraites.
– Lire la question de M. Dominique Da Silva : Droit à la retraite des ostéopathes
Au sujet du transfert des assurés de la CIPAV vers la SSI (rappel)
Question écrite n° 13632 de Mme Typhanie Degois (LaREM – Savoie), publiée au JO le 23/10/2018, page 9527. Sans réponse : Date de renouvellement: 12/02/2019 – Date de renouvellement: 25/06/2019
Mme Typhanie Degois attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur les conditions du transfert des assurés de la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse des professions libérales (CIPAV) vers la Sécurité sociale des indépendants (SSI), prévu par le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2018. L’article 5 du PLFSS pour 2018 prévoyait de transférer 90 % des adhérents de la CIPAV vers la SSI, et que seules 9 professions resteraient affiliées à la CIPAV : architecte, psychothérapeute, psychologue, ingénieur conseil, ergothérapeute, moniteur de ski, géomètre expert, ostéopathe et artiste ne relevant pas de l’association pour la gestion de la sécurité sociale des auteurs (AGESSA). Il avait donc été acté que les 300 autres professions relevant traditionnellement de la CIPAV seraient, de manière progressive, transférées au régime des indépendants selon un échéancier établi à compter du 1er janvier 2018 pour les micro-entrepreneurs et à partir du 1er janvier 2019 pour les professions libérales. Quant aux professions dépendant encore de la CIPAV, le PLFSS pour 2018 avait prévu un droit optionnel, à compter du 1er janvier 2019 et pour une durée de cinq ans, afin de leur permettre de rejoindre, s’ils le souhaitent, la SSI. Toutefois, alors que la gestion la CIPAV semble poser problème, des inquiétudes s’expriment sur les conditions du transfert des assurés de la CIPAV vers la SSI. À plusieurs reprises, la Cour des comptes avait en effet relevé des dysfonctionnements de la CIPAV. Ainsi, en 2014, la Cour des comptes avait déjà relevé des erreurs dans les affiliations et le calcul des cotisations dues et soulignait des retards importants dans la liquidation des pensions. Dans un second rapport sur la CIPAV datant de 2017, la Cour des comptes pointait une qualité de service jugée «médiocre» et « des lacunes persistantes dans le service rendu aux usagers». Il ne semblerait donc pas que les conditions soient réunies pour un transfert des assurés de la CIPAV vers la SSI dans de bonnes conditions. Tandis que la SSI bascule actuellement vers le régime général de sécurité sociale, elle l’interroge sur les avancées en matière de transfert des assurés de la CIPAV vers la SSI et sur l’éventualité du gel temporaire du transfert le temps d’éclaircir la gestion de la CIPAV.
– Lire la question de Mme Typhanie Degois : Transfert des assurés de la CIPAV vers la SSI
Question écriten° 5402 de M. Michel Lauzzana (LaREM – Lot-et-Garonne), publiée au JO le 13/02/2018, page 1113, sans réponse. Date de signalement: 02/07/2019
Objet : Reconnaissance de la chiropraxie lors des campagnes de l’assurance maladie contre le mal de dos.
M. Michel Lauzzana attire l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la campagne lancée en novembre 2017 par l’assurance maladie contre le mal de dos. La chiropraxie est une médecine douce reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et est considérée par cette dernière comme l’une des prises en charge efficaces des troubles neuro-musculo-squelettiques. Il lui semblerait ainsi légitime que profession participe activement à cette campagne. L’OMS décrit la chiropraxie comme curative et préventive, offrant une approche thérapeutique qui traite les différentes pathologies de tous les âges. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement entend associer la profession de chiropracteur aux prochaines initiatives de ce type engagées par les pouvoirs publics.
– Lire la question de M. Michel Lauzzana : Reconnaissance de la chiropraxie lors des campagnes de l’assurance maladie contre le mal de dos.
Revue de presse
Passion Santé :Cancer : le succès des thérapies alternatives
Une proportion très importante des patients souffrant d’un cancer fait appel aux traitements alternatifs, mais beaucoup n’en informent pas leur médecin, ce qui constitue un risque.
Ce sujet a déjà été abordé, et cette enquête-ci en précise les contours. Une équipe américaine (université du Texas) a analysé des données extraites d’une enquête internationale, portant sur quelque 3000 patients traités pour un cancer. Il s’avère qu’un tiers d’entre eux suivent un traitement alternatif, et que parmi ceux-ci, une large majorité (70%) n’en ont pas averti leur médecin.
Pourquoi ? Surtout parce que le praticien ne pose pas la question (57%) ou parce que l’information est considérée comme sans intérêt par le patient (47%). Beaucoup plus rarement, les patients évoquent un manque de temps lors de la consultation (6%), craignent une réaction négative de la part du médecin (4%) ou une tentative de dissuasion (4%). On peut s’interroger sur la réalité de ces motivations, en considérant que la crainte d’une attitude défavorable du médecin tient sans doute une place beaucoup plus importante.
– Lire l’article (juin 2019) de Passion santé : Cancer : le succès des thérapies alternatives
Bio à la Une : Stress, troubles du sommeil, mauvaises postures : on a testé la thérapie cranio-sacrée
Fatigue chronique, stress, difficultés à s’endormir, migraines… Si vous avez déjà tout essayé pour venir à bout de ces maux du quotidien, il vous reste peut-être encore une option : la thérapie cranio-sacrée, une méthode toute douce, mais encore trop peu connue. Découverte.
La thérapie cranio-sacrée, c’est quoi ?
Derrière le terme un peu barbare de « thérapie cranio-sacrée » se cache une méthode issue de l’ostéopathie, qui s’attarde sur le crâne et le…sacrum. Rien de sacré ni même d’ésotérique, là-dedans ! Cette pratique est née aux Etats-Unis, au début du XXe siècle. Elle se fonde sur l’idée qu’il existe un mouvement du liquide céphalo-rachidien (le liquide dans lequel baigne le cerveau et la moelle spinale), se transmettant dans tout le corps, qui joue ainsi le rôle de caisse de résonnance pour cette pulsation. Ce rythme aurait une influence sur l’ensemble du fonctionnement de l’être, et l’approche cranio-sacrale vise à percevoir ce mouvement, à le faciliter, afin de permettre la libération de divers blocages et favoriser une grande relaxation. Son impact sur le système nerveux permet de retrouver un sommeil réparateur et s’avère également utile pour lutter contre les migraines.
– Lire l’article de Claire Villard (25/06/2019) : Stress, troubles du sommeil, mauvaises postures : on a testé la thérapie cranio-sacrée
Femme Actuelle – Ostéopathie pour nourrissons : pour quel motif consulter et quelles sont les contre-indications ?
Tête plate, problèmes pour téter, asymétrie faciale… L’ostéopathie aide les nouveaux-nés et les nourrissons atteints de troubles fonctionnels. Quels sont les motifs de consultation et les contre-indications ? On fait le point.
Pourquoi consulter un ostéopathe pédiatrique ?
L’ostéopathie pour les nourrissons est une pratique de plus en plus conseillée dans les maternités. Dédiée aux nouveaux nés, elle ne ressemble en rien à celle proposée aux adultes et ne traitent pas les mêmes troubles. L’ostéopathe peut intervenir dès les premiers jours du bébé.
– Lire l’article de Valentine POIGNON (03/06/2019) : Ostéopathie pour nourrissons : pour quel motif consulter et quelles sont les contre-indications ?
Le Monde – L’ostéopathie canine : quel bénéfice pour le chien ?
L’ostéopathie n’est pas uniquement destinée à soulager les douleurs et troubles humains, elle peut tout à fait agir de même pour le chien. En effet, l’ostéopathie canine permet d’intervenir de manière globale sur le corps de l’animal pour soulager les tensions, les douleurs musculaires, viscérales et osseuses, ainsi que pour redonner équilibre et mieux-être à l’organisme du chien. Découvrez les bénéfices de cette pratique sur nos amis les toutous.
– Lire l’article du Monde (sd) : L’ostéopathie canine : quel bénéfice pour le chien ? L’ostéopathie canine : quel bénéfice pour le chien ?
Presse Santé – Tendinite : Diagnostic et traitements naturels
La tendinite est fréquente chez les sportifs. Son diagnostic doit être précoce et le traitement adapté. Les médecines douces occupent une grande part dans son traitement qui doit être le plus global possible et non uniquement symptomatique.
La tendinite correspond à un surmenage d’un tendon qui ne devient alors plus capable de répondre à la demande. Il s’enflamme ou se déchire : c’est alors la tendinite ou la déchirure tendineuse. Le diagnostic de tendinite n’est pas difficile pour un médecin habitué à ce type de pathologie. En revanche, le traitement est complexe et la tendinite est volontiers capricieuse.
– Lire l’article de Dr Gilles Mondoloni (4 juin 2019) : Tendinite : Diagnostic et traitements naturels
L’Étudiant – Les métiers de la santé et du sport : un couple qui fait rêver
Médecin, kiné, nutritionniste, ostéopathe du sport… Des métiers passion qui s’avèrent difficiles d’accès. Être un bon élève ne suffit pas… En plus du diplôme et de la spécialisation, les candidats doivent faire preuve de qualités relationnelles.
Une mauvaise grippe ? Une blessure contractée pendant un match ? Un régime alimentaire à rééquilibrer ? Pour rester en forme et optimiser leurs performances, les sportifs de haut niveau peuvent compter sur leurs anges gardiens : médecins, kinés, nutritionnistes, ostéopathes du sport…
Veiller à la santé des champions, cela fait rêver, mais ces métiers sont difficiles d’accès. Première étape : décrocher un diplôme, comme celui de médecin ou de kiné, pour suivre ensuite une spécialisation. Car encadrer des athlètes de haut niveau, les soigner, leur délivrer des conseils ne s’improvise pas.
– Lire l’article de l’Étudiant : Les métiers de la santé et du sport : un couple qui fait rêver
Le blog auto – 24h du Mans 2019 : Gérer aussi les mécaniques humaines
Pour une course de 24 heures, il faut bien sûr que la mécanique tienne mais aussi que les pilotes soient à leur meilleur niveau de concentration et de performance et cela durant les 24 heures de course.
Dans chaque équipe maintenant, nous voyons œuvrer de plus en plus les physios, au point qu’à leur descente de voiture à la fin d’un relais, chaque pilote se voit très rapidement exfiltré du stand, accompagné de son coach, son préparateur physique, son kiné, son ostéopathe, son physio… autant d’appellations différentes que de teams.
– Lire l’article de Alain Monnot (15 juin 2019) : 24h du Mans 2019 : Gérer aussi les mécaniques humaines
Exercice illégal de l’ostéopathie à Monaco par un étudiant en Ostéopathie
– https://www.monacomatin.mc/justice/le-faux-osteopathe-qui-avait-ete-demasque-a-monaco-nira-finalement-pas-en-prison-388118Nouvelles de l’étranger
Au Québec, Un ordre professionnel des ostéopathes « plus urgent que jamais »
MONTRÉAL, le 6 juin 2019 /CNW Telbec/ – À la lumière du verdict de culpabilité rendu suite à une poursuite du Collège des médecins pour pratique illégale de la médecine, Ostéopathie Québec réitère l’urgence de créer un ordre professionnel des ostéopathes. Le verdict rendu mercredi à Montréal par le juge Denis Lavergne a reconnu la culpabilité du Collège d’études ostéopathiques de Montréal (CEO) ainsi que de trois des coaccusés, deux professeurs du CEO et une étudiante, aux chefs d’accusation de pratique illégale de la médecine. Cette décision intervient alors qu’Ostéopathie Québec milite depuis plusieurs années pour la création d’un ordre professionnel des ostéopathes visant à encadrer légalement la profession d’ostéopathe afin d’assurer la protection du public. « Ce verdict ne fait que nous rappeler l’importance et l’urgence pour le gouvernement du Québec d’encadrer la profession d’ostéopathe et de mettre fin au flou entourant la pratique de l’ostéopathie », souligne Marc Gauthier, président d’Ostéopathie Québec. Soucieuse de l’impact que cette décision a sur la pratique de l’ostéopathie au Québec, Ostéopathie Québec procédera au cours des prochains jours à une analyse plus approfondie du jugement et conviendra des actions à mener dans l’intérêt général de la communauté ostéopathique. À propos Ostéopathie Québec est l’association regroupant le plus grand nombre d’ostéopathes au Québec et au Canada. Elle comprend plus de 1?500 membres. L’association vise trois objectifs : attester de la formation des ostéopathes membres, informer et protéger la population québécoise?et offrir des services professionnels à ses membres.
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Québec : Trois ostéopathes condamnés pour exercice illégal de la médecine
Le Collège des médecins reprochait aux trois ostéopathes d’avoir diagnostiqué des maladies, d’avoir déterminé des traitements médicaux et d’avoir prescrit des traitements, des activités réservées aux médecins.
Deux enseignants du Collège d’études ostéopathiques, une de leurs étudiantes ainsi que leur établissement d’études ont été reconnus coupables de 16 chefs d’exercice illégal de la médecine, mercredi après-midi, à Montréal.
Une décision qui met en péril l’ensemble des ostéopathes de la province selon le directeur général du Collège d’études ostéopathiques (CEO), Bernard Philie. «Si le Collège (des médecins) a gain de cause, donc il pourrait poursuivre tous les ostéopathes pour pratique illégale de la médecine», s’inquiète M. Philie, qui n’exclut pas de porter la décision du tribunal en appel.
– Lire l’article de Ariane Lacoursière (05/06/2019) : Trois ostéopathes condamnés pour exercice illégal de la médecine
Québec : Pour une ostéopathie en santé – Cette lettre a pour but d’aider à éclaircir la situation actuelle de l’ostéopathie au Québec