Les éditions Sully publient mon deuxième livre. Livre qui décrit les techniques de soins issues des concepts que nous avons longuement développés dans l’ostéo4pattes-sdo. DISPONIBLE MAINTENANT
L’ostéo4pattes-SDO, revue d’ostéopathie comparée, après 18 ans de fermentations ostéopathiques a permis de dégager entre autres : trois notions, trois concepts qui ont beaucoup fait avancer ma pratique en ostéopathie. Indépendamment donc de tous les professeurs humains ou animaux, de tous les contributeurs du 4pattes, de tous ceux qui m’ont aidé, soutenu ou encouragé, trois auteurs ont permis une refonte complète de ma clinique ostéopathique :
- Jean François Megret (vétérinaire, Ostéopathe D.O.) quand il nous a parlé de la tenségrité qui permet de comprendre physiquement une cellule ;
- Antonio Ruiz de Azua Mercadal (médecin et Ostéopathe) quand il a introduit la Force de Traction Médullaire du neurochirurgien Miguel Royo Salvador dans le monde ostéopathique ;
- et Yves Guillard (Ostéopathe D.O.) quand il a écrit sur la Torsion Physiologique, principe fondamental qui introduit la dissymétrie dans la biomécanique.
J’ai pris à bras-le-corps ces trois notions, les ai transformées (pourvu qu’ils me pardonnent) pour les mettre à ma main. Si le premier livre (La Vie Tenségritive, éditions Sully) présentait l’interface de l’ostéopathie avec la logique et avec la société telle que je l’ai vécue ces dernières années. Si, il présente ma conclusion de ce brainstorming salutaire pour ma compréhension du vivant et du soin, il reste que ce « prélude » n’était que l’écrin dans lequel reposent des concepts et techniques de soins que je pratique tous les jours.
Ces concepts et techniques se sont transformés par 30 années de « confrontation » à la réalité subie par mes patients, chiens, chats, chevaux, bovins, humains et autres… Partant du principe que si un concept ou une technique ne donnait pas de résultat assez fiable, c’est qu’il fallait élargir le concept et modifier la technique.
J’avais eu un professeur, le Dr vet Lizon, capable de soigner une boiterie en passant la main sur un animal et d’y sentir, trier, classer, en quelques secondes les tensions importantes et capables de faire un ou deux gestes, en quelques secondes aussi, gestes nécessaires et suffisants pour obtenir la guérison.
C’était là le phare qui m’a toujours guidé : tant que tout paraissait trop complexe, c’est que je n’avais pas compris, tant que je devais laborieusement chercher le fil permettant de défaire la pelote de mon patient, c’est que je n’y étais pas…. De la même façon, alors jeune gars sorti de l’école vétérinaire, un « vieux » vétérinaire m’avait dit : si quand pour une maladie quelconque, tu regardes sur l’étagère des médicaments et que tu vois plein de produits différents à donner pour la soigner, c’est que l’on n’a pas compris cette maladie.
Alors opiniâtrement j’ai remâché chaque pensée, chaque geste jusqu’à trouver celui qui me semblait le plus simple, le plus pertinent, le plus efficace. Alors, cette simplification (pas simpliste), je l’ai trouvée à ma façon, une façon parmi tant d’autres, je vous la livre là, sur ces pages, humblement, avec des mots qui comme l’eau semblent vouloir couler vers d’autres horizons que ma salle de consultation. Avec le seul espoir qu’ils participent à l’élaboration de votre pensée ostéopathique.
Vous trouverez donc dans ces pages un développement de l’utilisation des concepts de tenségrité (compression, tension et résonance), MRP harmonique, FTM, Torsion et hélice fasciale. Avec leur Explication conceptuelle, les moyens de les tester et de les mettre en application pour un soin ostéopathique : Efficace, Rapide, Simple. Et cela s’applique sur toutes les espèces animales, homme compris.
Amélie Gardelle (Ostéopathe Animalière), qui a embrassé le concept très rapidement et maintenant qui commence à l’enseigner avec brio, participe à la mise en mots de ce livre en ajoutant son expérience et son savoir. Il sera parfois difficile de savoir quels sont les apports de chacun, mais je la remercie de bien vouloir jointoyer les pierres que j’avais précédemment apportées à l’édifice pour que ce dernier soit plus solide.