« Comprendre toutes les raisons d’autrui, jusqu’à celles qu’autrui ne connaît pas lui-même, non pour y abandonner son droit à juger, mais au contraire pour le faire avec plus de justesse, donc plus de justice : est-ce cela, l’intelligence du cœur dont Salomon aurait reçu le don? À mi-chemin entre la tentation de la psychologie, trop humaine, et la tentation de la morale, trop inhumaine, ne serait-ce pas là une bonne définition d’une éthique de la justice? »
Le laboratoire des cas de conscience – Frédérique Leichter-Flack