Désolé, mais je reprends la plume pour la enième fois et pour râler contre la presse scientifique ou professionnelle…
Encore une fois comme régulièrement, on a droit dans la Semaine Vétérinaire N° 1326, à une revue de l’arthrose, ici dans ses traitements.
Titre: « Il existe 10 façons de traiter l’arthrose » Pas 11 pas 9, non 10.
On y voit, pêle mêle, des conseils hygiéniques (4 points sur 10), les chondroprotecteurs, les anti inflammatoires non stéroïdiens et les autres, la chirurgie…
Et la physiothérapie, réduite dans ce cas à des mobilisations en ayant chauffé avant et en refroidissant après… Déjà c’est bien réduire cette pauvre kinésithérapie à peu de chose elle sait beaucoup mieux faire.
Ensuite ….devinez qui sont les absents ?
Elle est pas compliquée cette devinette là posée sur le site de l’ostéo4pattes…
– l’homéopathie ?
– l’acupuncture ? bonnes réponses, mais aussi ?
– L’ostéopathie !!!!
Et encore une fois la même lancinante question : comment peut-on faire un tour d’horizon d’une telle pathologie sans mentionner des méthodes qui font leus preuves tous les jours et dans leur abord du problème ouvrent la porte à de nombreuses solutions ?
Comment, Messieurs les vétérinaires, pouvez-vous d’un côté revendiquer l’exercice de l’ostéopathie et laisser régulièrement passer des « détails » de cet ordre ?
Quand, enfin, des revues de problèmes qui ne soient pas partielles et partiales ?
Quand ouvrirez-vous vos lignes vraiment à toutes ces méthodes que vous n’avez pas apprises mais qui tranquillement soignent tous les jours ?
N’hésitez pas à commenter sur le forum cet article volontairement polémique
L’arthrose est elle soluble dans la Science ?
16 septembre 2008 22:11, par Catherine Thomières
Peut-être qu’une des façons d’être mieux « entendus » (je n’ai pas écrit « écoutés ») serait-elle de communiquer plus vers les « autres » vétérinaires et médias non portés naturellement vers les médecines non conventionnelles. (ici nous communiquons « entre nous » sachant qu’il s’agit d’un public captif, acquis à « la cause ».)
En clair cela s’appelle du lobbying.
C’est un métier.
Mais, en général, ceux qui le pratiquent ont quelque chose à échanger. Dans notre cas, cela pourrait être des cas cliniques avérés sur les sujets concernés et tout simplement la force du groupe car 250 vétos qui se sont inscrits en tant qu’ostéopathes, cela devient non négligeable comme « panel » pour un mag comme la SV…