Interview de Tony Parker

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Tony Parker, Parrain du D.U. et des Ostéopathes du sport
Paris le 22 septembre 2010

Réalisée par François THIMJO et Patrick BASSET* pour le S.N.O.S. et l’U.B.O.

*Patrick BASSET est le co-responsable pédagogique du D.U. Ostéopathie du sport et vice-président du S.N.O.S.


À l’occasion de son passage à Paris fin septembre 2010, Tony PARKER a reçu une délégation du S.N.O.S. et de l’équipe enseignante du D.U. d’ostéopathie du sport à l’U.B.O. (Université de Bretagne Occidentale à Brest) et a bien voulu répondre aux questions. Il a accepté également d’être officiellement le parrain de cette nouvelle formation qui fera date dans le paysage ostéopathique en Europe.

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Bonjour Tony ; Peux-tu expliquer aux adhérents et sympathisants du S.N.O.S. comment tu as découvert l’ostéopathie ?

Tony Parker (TP) : En juillet 2002 alors que j’avais une pubalgie rebelle, les médecins m’avaient conseillé de me faire opérer et le rendez-vous avec le chirurgien était pris. Ma mère se faisait suivre par Patrick BASSET sur Paris et elle m’a convaincu d’aller le consulter pour un avis. Il m’a alors tout expliqué sur l’origine de mes problèmes et proposé d’essayer de me sortir de là et d’éviter l’opération. Le courant est tout de suite passé entre nous et au bout de quelques semaines, je n’éprouvais plus aucune douleur, pouvais à nouveau m’entrainer…le bonheur !!! Depuis Patrick me suit régulièrement à titre préventif. J’ai signé aux Spurs de San Antonio, gagné 3 titres NBA en 2003, 2005 et 2007 et 1 titre MVP.

Pour ton expérience personnelle, qu’est ce que l’ostéopathie t’a apporté concrètement ?

TP : Une approche différente de ce que l’on me proposait alors dans mon club qui se traduit par la prise en charge de toutes les composantes mécaniques du corps et le rôle essentiel de la prévention des blessures.

Conseillerais- tu à tout sportif de se faire suivre par un ostéopathe du sport ?

TP : Il faudrait que tous les athlètes de haut niveau comprennent le bien fondé complémentaire de l’approche ostéopathique. Heureusement ils sont de plus en plus nombreux à le faire mais tout est encore un problème de communication et d’expérience personnelle.

Imagines-tu une structure sportive de haut niveau sans ostéopathe spécialisé ?

TP : C’est bien sur l’idéal, et les grands clubs l’ont compris ! Cela fait plaisir aujourd’hui de lire dans les journaux spécialisés que tel ou tel joueur a « consulté son ostéopathe » et que les organigrammes des clubs affichent clairement qu’ils ont un ostéopathe. Maintenant c’est à vous qu’il appartient de former des ostéopathes spécialisés dans le sport.

Tu as accepté d’être le parrain du D.U. d’ostéopathie du sport à l’U.B.O. ; Penses-tu, avec ton expérience des États-Unis, que l’université soit la clé pour cette discipline jeune et encore en recherche ?

TP : C’est incontournable si on veut faire du haut niveau dans l’enseignement. Dans leur grande majorité, les universités américaines sont unanimement reconnues pour être parmi les meilleures et quand on voit l’engouement et les sacrifices que les étudiants font pour intégrer ces universités…Il nous reste à souhaiter qu’il en soit de même pour votre D.U en France !

Enfin, quel message peux-tu envoyer aux membres du SNOS et aux étudiants du D.U ?

TP : Qu’ils ont fait le meilleur choix…Celui de l’excellence !!! Comme celui d’un sportif qui choisit le meilleur club parmi ceux qui lui sont proposés !

Eh bien merci Tony de tes conseils et encouragements et à bientôt parmi nous !



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