DIE vétérinaire

DIE, Phœnix ?

Il suivait son train de belle manière le diplôme interécole d’ostéopathie et puis 2013 fût une année noire pour ce projet qui se fondait sur un référentiel fait en consensus avec les trois écoles d’ostéopathie vétérinaire existantes et l’administration.

Un grand coup de Blues de l’intelligentsia vétérinaire par rapport à ces enfants prodigues et incompréhensibles que sont les vétérinaires pratiquant l’ostéopathie.

Face aux protestations, le Phoenix renait de ses cendres en 2014 … mais est ce le même DIE ? L’avenir le dira, mais moults détails font craindre que les vétérinaires ne finissent par suivre le même chemin que les médecins.

La probable refonte du référentiel envisagée par certaines organisations vétérinaires institutionnelles ou non, fait craindre que la définition de l’ostéopathie en prenne un coup.

Le recentrage annoncé sur le monde vétérinaire pourrait n’être que le prélude à une exacerbation des tensions entre les différentes corporations …

Mais en attendant, les premiers diplômés du DIE d’ostéopathie vétérinaire passeront leur examen en juin…

Dans quelles conditions?
Y en aura t’il d’autres ? Un enseignement digne de ce nom sera t’il organisé de nouveau en ENV ?

Autant de questions auxquelles la réponse ne peut être que l’interjection zen : Mu !

Patrick Chêne

Doux, Doux, DIE ….

Ce sera donc du 4 au 12 juin 2014, juste avant les Rencontres, histoire d’alimenter les discussions. « Alors tu l’as eu ? »
en guise d’entame puis le développement avec son cortège de commentaires divers sur les retards, les changements d’organisateurs, les dessous politiques se réservent entre poire et fromage.
Ainsi en a décidé Rome et ils sont à présent 48 padawans sur la sellette. « Morituri te salutant ». Car il y a un peu de ça dans ce DIE, l’acronyme bien choisi. « Tu vas passer ton DIE ? » comme si l’on s’apprêtait à payer Charon pour traverser le Styx. En fait il y a de ça. Un rite de passage. Et les suées et nausées que l’on croyait reléguées dans les souvenirs de nos chères études vont refaire surface. Entre temps, il faudra convaincre son associé(e) de décaler ses vacances ou de prendre un remplaçant pour la journée fatidique : « Laquelle ? Attends, je n’ai pas encore cette information. Incessamment, je crois… » . Il faudra aussi s’arranger avec la petite dernière qui fait ses dents et la première qui hurle à la mort parce que Papa veut pas faire des gomettes et qu’il avait promis et que la vie est trop injuste tout en jetant un regard discret au miroir pour vérifier la crédibilité de son lamento. Mais papa doit classer ses 25 kg de polys et revoir ses notes. « Tu aurais pu y penser plus tôt, non ? » Certes, où avais-je la tête ? Ah oui, ma 2035 et l’organisation du mariage, ce que je peux être distrait parfois.
Oui, la donne a quelque peu changé depuis nos chères études. Mais à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, non ?
Et puis il n’y a qu’à être soi, lâcher prise, n’est-ce pas Andrew, Dieu y pourvoira ? Oui, de la physio, encore de la physio, t’as révisé ton Korr, me souffle William un peu prise de tête. Et si finalement je m’en remettais à Bruce :
« Pas de technique pour technique, pas de limite pour limite », ça sonne bien, non ? Bon je vais quand même relire le poly sur les fascias, et le viscéral, et peut-être reprendre quelques planches d’anat, et sans doute…

Et si jamais on plantait ? Quid de ceux qui n’auront pas leur précieux diplôme ?
On les brûle dans les feux de la Saint-Jean ? Que seront-ils ? Des vétérinaires, encore ? Des demi-ostéopathes ?

On va pas en mourir ? J’espère bien que si. La fin d’un cycle, celui de l’initiation. Mourir pour renaître ostéopathe, à moins que nous le soyons déjà ? Va savoir ? Un ostéopatate avec ses états d’âme de tubercule.

Alea jacta est

Ronan Cognet.


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