Question écrite n° 2285 de M. le Député Jonathan Gery
Rhône – Rassemblement National
publiée au Journal Officiel du 26 novembre 2024, page 6162
M. Jonathan Gery attire l’attention de Mme la ministre de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt sur l’avenir de la profession d’ostéopathe animalier ainsi que sur la détresse de centaines d’étudiants confrontés aux conditions parfois opaques d’accès à l’examen et sa réussite, organisé par le conseil national de l’ordre des vétérinaires (CNOV).
La France est ainsi l’un des pays pionniers en matière de formation et de pratiques ostéopathiques pour les animaux. Des chevaux de compétition aux animaux de rente tels que les bovins ou encore aux animaux de compagnie tels que chiens et chats, l’ostéopathie animale a su démontrer son rôle en complémentarité et non en concurrence avec les vétérinaires.
Le parcours des étudiants est fastidieux. En effet, au terme de leurs cinq années d’étude, assez onéreuses, dans des établissements d’enseignement supérieur privés, les futurs ostéopathes animaliers se voient délivrer un titre du répertoire national des compétences professionnelles (RNCP) validé par France compétence sanctionnant des formations sérieuses et de qualité, sous l’autorité du ministère du travail.
Malgré l’obtention de leur diplôme, les ostéopathes animaliers ne peuvent exercer légalement puisqu’ils doivent, de surcroît, réussir un examen, organisé par le CNOV, composé d’une épreuve théorique et d’une épreuve pratique comme le prévoit l’article D. 243-7 du code rural. Les coûts dispendieux de ces épreuves (plus de 1 400 euros) et surtout des délais de passage de l’examen qui s’avèrent très longs et qui bloquent les étudiants, les empêchent d’exercer.
De surcroit, une grille d’évaluation de l’examen opaque, des réponses aux recours des étudiants ambigües, entraînent des difficultés fiscales et sociales pour des étudiants sans ressources et dans l’incapacité d’exercer le métier pour lequel ils se sont préparés pendant cinq années.
Cette liste n’est pas exhaustive, mais révèle les difficultés d’organisation et la frustration des étudiants en ostéopathie animale et des syndicats professionnels qui ont dénoncé ces anomalies à plusieurs reprises.
Aussi, il demande que le Gouvernement précise sa position sur ces dysfonctionnements et veut savoir également quelles dispositions entend-il adopter pour répondre aux craintes légitimes, notamment de ces étudiants qui ressentent une injustice qui les pénalise, dont ils ne sont nullement responsables et qui résulte de l’absence de définition claire et précise de cette formation.
Réponse
En attente de réponse du Ministère de l’Agriculture, souveraineté alimentaire et forêt
NDLR : Une question avec le même intitulé à été publié en juin 2021➔ Conditions générales d’accès à la profession d’ostéopathe animal – Juin 2021