C37 – Ostéopathie et excès de force de traction médullaire chez le chien et le chat (AR)*

Dans un précédent article, nous avons vu les bases anatomiques crâniennes, méningées et vertébrales, autour desquelles s’organise la Force de Traction Médullaire (FTM) qui s’exprime entre le cerveau et le filum terminale (insertion variable suivant les espèces). Le traitement chirurgical des excès de cette FTM a également été cité. Dans les lignes qui suivent, nous aborderons les traitements ostéopathiques palliatifs de l’excès de FTM chez le chien et le chat.

Dans un précédent article, nous avons vu les bases anatomiques crâniennes, méningées et vertébrales, autour desquelles s’organise la Force de Traction Médullaire (FTM) qui s’exprime entre le cerveau et le filum terminale (insertion variable suivant les espèces). Le traitement chirurgical des excès de cette FTM a également été cité.
Dans les lignes qui suivent, nous aborderons les traitements ostéopathiques palliatifs de l’excès de FTM chez le chien et le chat.

La FTM se révèle une notion riche à explorer dans les cas de problèmes nerveux, d’aplombs et de boiterie chez les chiens et chats en croissance.

► Généralités

Chez les ca...

Tu veux voir la suite de l'article ? Tu peux t'abonner et soutenir l'Osteo4pattes ou simplement te connecter à ton espace!

3 réflexions sur “C37 – Ostéopathie et excès de force de traction médullaire chez le chien et le chat (AR)*”

  1. Ostéopathie et excès de force de traction médullaire chez le chien et le chat (AR)
    13 mars 2008 17:57, par Bruno Denis
    Voilà un article fort intéressant, très instructif et bien documenté !

  2. Ostéopathie et excès de force de traction médullaire chez le chien et le chat (AR)
    Villeneuve les Avignon le 18 octobre 2008

    Mon cher confrére,

    Mon imprimante ayant déclaré forfait j’ai mis beaucoup de temps à lui trouver une remplaçante de sorte que ce n’est que maintenant que je t’envoie ce petit mot pour te remercier chaleureusement de l’investissement que tu fais pour promouvoir l’ostéopathie, pas l’organisation des rencontres et par la publication de ton Ostéo4pattes.

    Voici plus de vingt ans que Lizon m’a formé dans ses séminaires et depuis je me suis construit, avec sa palette de couleurs, ses informations, mon propre exercice de sorte que quand les clients me demandent quelle technique je fais, je leur réponds que c’est de « l’Arnaud-thérapie » !

    Je croyais savoir beaucoup de choses mais j’ai trouvé ton article sur la pie-mère remarquable car jamais je n’avais entendu parler d’elle autrement que comme une « méninge » sans jamais savoir où elle s’accrochait et ce qu’elle faisait.

    C’est devenu pour moi la méninge du cerveau comme la dure-mère et la méninge du corps et l’arachnoïde la méninge du cœur. Depuis je me branche sur elle surtout dans les cas de comportements et de maladies immunitaires ce qui semble me donner de meilleurs résultats que quand je l’ignorais. Bien sûr que tout est lié dans l’organisme et qu’on ne peut dissocier la partie du tout, de sorte que, comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, j’agissais sur la pie-mère sans le savoir.

    Mais du fait que je connaisse maintenant ses attaches privilégiées il me semble que j’arrive à trouver de meilleures solutions à des problèmes dans lesquels je « merdoyais ». J’ai bien apprécié les conférences auxquelles j’ai assisté mais sans que cela ne remette en cause ma façon de concevoir la pathologie alors que la lecture de ton article m’a vraiment ouvert une « terra incognita » !

    A plus de soixante huit ans je commence à fatiguer et si jamais tu rencontres un ou une jeune, qui veuille bien travailler avec un gars aussi fêlé que moi qui n’a ni radio, ni écho, ni électro-cardio, juste ses mains pour s’occuper de malades et pas de maladies, je serais content que tu lui indiques que j’existe.

    Avec toute mon admiration pour ton dévouement à la « cause » de l’ostéopathie et tous mes remerciements, mes meilleurs salutations.

    Voir en ligne : Pierre Arnaud

  3. Ostéopathie et excès de force de traction médullaire chez le chien et le chat (AR)
    Villeneuve le 1 Novembre 2008

    Cher ami,

    Merci pour ton message sur mon répondeur et aussi tous mes remerciements pour ton nouveau numéro d’Ostéo4pattes et surtout pour ton article sur la FTM chez les chevaux.

    Je pense vraiment que c’est une voie majeure à suivre car c’est à mon avis la « méninge du cerveau » celle qui oriente celle du corps, la dure-mère avec la médiation de l’arachnoïde. Je pense que la pie-mère véhicule « l’information » qui fait obéir la dure-mère de sorte qu’effectivement elle peut agir sur les structures.

    Dans le système que je me suis fabriqué avec mes plus de vingt années d’expérience ostéopathique (c’est en forgeant qu’on devient forgeron) je sépare mentalement, pour avoir des repères, la structure, l’énergie et l’information c’est à dire le corps, le cœur et le cerveau. la matière, la mécanique, qui est la vision de notre logique, fonctionne avec l’énergie du cœur et des vaisseaux dans la direction que lui donne le système nerveux, l’esprit. En fait chacun met ce qu’il peux dans les mots et chacun est donc contraint de définir exactement ce qu’il entend dans ce qu’il dit, ce qui nous fait parler beaucoup pour ne brasser que du vent !

    Pour moi ce qui compte c’est ce que l’on fait et les émotions qu’on en tire, les mots n’étant que des informations, des plans, que chacun ne peut actualiser qu’à sa façon selon son degré « d’évolution ». Mais pour en revenir à la pie-mère, je pense qu’elle est reliée de façon privilégiée au cerveau reptilien, celui des instincts, celui des « automatismes », des réflexes, ce qui est pour moi le disque dur qui se formate avec les « émotions » du système limbique lequel est programmé par le cortex. Trois cerveaux, trois méninges.

    Je t’admire beaucoup de te donner autant de mal pour promouvoir l’ostéopathie car au fil des ans je me suis personnellement « enkysté », dans ma coquille, dans mon seul exercice professionnel, dans ma seule conception de relation aux animaux.

    Ayant été plusieurs fois condamné par la médecine officielle, j’ai une communication personnelle privilégiée avec les patients qui ont été eux aussi condamnés par les confrères après souvent de nombreuses « analyses complémentaires » tels scanner ou RMN ( les plus chéres donc les meilleures !).

    Il n’y a pas pour moi de « maladies »,seulement des malades dont il faut rééquilibrer le mieux possible le fonctionnement inter-actif de leurs trois « niveaux » de constitution : physique, affectif, spirituel.

    Un peu comme les dépanneurs en informatique qui réussissent souvent à réparer le fonctionnement du disque dur à partir de l’écran, j’essaie de faire la même chose : à partir du corps, remonter dans la programmation qui est déficiente. Comme tout est lié je me suis fait une sorte de cartographie des circuits neurologiques de façon à les réparer à partir de circuits musculaires.

    Puisque quand on est en bonne santé tout fonctionne en « automatique » sans qu’on en soit conscient, je suis persuadé que le principal but de notre action et de remettre en route ces circuits neurologiques « réflexes » qui aboutissent au disque dur, le cerveau archaïque ou reptilien de là l’importance de la pie-mère.

    La vie étant de transformer l’extérieur en à l’intérieur (chaud froid, humide sec, pression dépression pour la MTC ) afin de garder son intégrité individuelle selon sa structure, sa dynamique et son orientation, je pense qu’à partir de chaque partie, qui est un hologramme du tout, on doit pouvoir agir sur la manifestation de l’ensemble, de la façon dont on conçoit et on le ressent. L’ostéopathie va bien au delà des structures comme nous les interprétons classiquement, elle permet de « rebrancher » l’individu sur son véritable chemin de vie, sur ses capacités innées, sur son potentiel héréditaire, pour s’adapter le mieux possible aux variations de l’environnement. Bien entendu pour prétendre y arriver, pour avoir des résultats positifs, il faut déjà faire un travail sur soi-même, se faire sa propre expérience.

    Il y a tellement de pratiques et de conceptions thérapeutiques différentes qu’il est illusoire de pouvoir intégrer toutes et surtout de les manifester toutes de sortes que chacun ne peut faire que sa propre interprétation avec son propre vécu et encore dans un espace temps actaulisé au présent, un instantané de l’éternité !

    Tu vois que mon admiration pour ce les réalisations de l’ostéo4pattes pour l’ostéopathie est due à ce que je n’ai été capable de le faire. S’exposer à la connerie humaine qui croit que les mots signifient la réalité alors qu’ils ne sont que des « plans », des informations, que notre interprétation.

    Pour moi la seule réalité est celle qu’on se fabrique avec son ressenti tous les jours au présent. Les mots sont à la réalité ce que la carte Michelin est à la route : des repères qui ne sont que les nôtres et dont nos patients se moquent éperdument. La grande majorité des humains pensent qu’il n’existe qu’une « vérité » qui peut tenir dans les mots (E=mc2).

    Alors que la seule vérité est individuelle à chacun et qu’il faut que chacun aille la chercher à chaque instant dans sa propre pratique et pas seulement en écoutant les autres et pas seulement en les jugeant et en les critiquant. La critique est facile, mais l’art est difficile. Les animaux se foutent bien de notre façon d’ interpréter la réalité car ils ne voient que la leur.

    L’ostéopathie me permet de me « mettre à la place » du patient, de façon à ne pas faire aux autres ce que je ne voudrais pas qu’on me fasse ! Et surtout, c’est une thérapie qui en fluidique n’est pas pire que la maladie comme souvent la médecine officielle.

    Le plus important pour moi, ce sont les émotions (la manifestation sensible de « l’inconscient » au niveau du corps, le conscient) qui, quand elles sont positives sont du carburant, alors que quand elles sont négatives sont des trous dans le réservoir !

    Comme je considère qu’on est tous des surdoués comme le tracteur dans un champ, mais tous des sous doués comme le même tracteur sur l’autoroute et que c’est donc le milieu qui nous fait intelligent ou cons (on est toujours le con de quelqu’un mais comme il n’y a pas de plus ineffable plaisir que d’être pris pour un con par un con tout est pour le mieux ! ). J’ai toujours préféré fréquenter les animaux dans mon cabinet que les confrères dans les réunions.

    De la mon admiration pour ce que vous faites, mais je doute que vous puissiez me contraindre de m’exposer par oral ou par écrit surtout qu’en vieillissant j’ai de moins en moins de goût à parler et à écrire afin de garder les forces qui me quittent progressivement pour le seul usage de ma clientèle quadrupède.

    Il y a tellement de formations maintenant et tellement de confrères enthousiastes d’avoir mis le doigt dans cette discipline merveilleuse par son efficacité que je ne me sens pas du tout prêt à me remettre à faire des cours , l’ayant déjà fait pendant quinze ans dans une école d’agrobiologie. Je n’ai plus l’étincelle pour « allumer » les autres.

    D’ailleurs, il arrive un moment où on comprend que chacun est sur son chemin et que même si les chemins se croisent le but du chemin, c’est son propre chemin et pas celui des autres. Le sage chinois a dit, le but du chemin … c’est le chemin ! Il a dit aussi beaucoup d’autres adages dont mon préféré est :

    « Evites de demander ton chemin aux autres tu risques de perdre le tien ! »

    A bientôt ou à plus tard !

    Bien Amicalement

    Voir en ligne : http://www.osteopathe-veterinaire.eu/spip.php?article50

Les commentaires sont fermés.

Retour en haut