Avenir ostéopathique …

« Je ne suis pas du tout optimiste quant à l’avenir. Je crois que l’ostéopathie va mourir. En fait, suivant la description de Littlejohn, je crois qu’elle est déjà morte. Mais elle reviendra, comme tous les grands mouvements lorsqu’ils sont attaqués. La vérité, c’est que ces mouvements finissent toujours par gagner. Cela ne se fera peut-être pas de mon vivant, ni du vôtre, je ne sais pas.

Parce que l’ostéopathie est une forme d’art, nous devons être des artistes. C’est ce que je veux exprimer quand je parle de mon propre cas. J’ai appris que l’ostéopathie est une forme d’art et doit être pratiquée de la sorte. Je suis pessimiste et pourtant je continue d’essayer, je continue d’espérer. La source de l’espoir est éternelle. Emerson disait : Notre foi s’exprime de temps en temps, nos vices sont coutumiers.

La palpation est un art. Il faut apprendre aux étudiants à être délicats, à ne pas broyer. La palpation, c’est un toucher léger. On parle du toucher d’un pianiste. Dans toutes les formes d’art, il y a… le toucher. Mais comment enseigner cela ? Il faut qu’il se développe. L’artiste lui-même doit se perfectionner. …

Nous appliquons des techniques, des techniques, et encore des techniques, et nous espérons que la Nature va aimer cela. Et bien parfois, elle n’est pas d’accord. Un artiste talentueux oublie la technique. Un artiste talentueux s’occupe du problème à un moment donné, chez un patient à un certain moment du traitement. »

Extrait de l’interview de John Wernham, Directeur du John
Wernham College of Classical Osteopathy. Extrait de l’APOSTILL, le
journal de l’académie d’ostéopathie, hors-série printemps 2005 : de
Kirksville à Maidstone. John Wernham avait 97 ans à l’époque, il a commencé à apprendre l’ostéopathie en 1928 auprès de John Martin Littlejohn.

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