Artifices…

La distinction devenue banale entre nature et artifice est dés lors entièrement à revoir: loin d’être une compensation miraculeuse pour l’absence de dispositions naturelles, comme le pensait Platon, la technique n’est à l’origine qu’un prolongement de la nature, une extension de la main.

Elle n’est contre nature que quand elle prétend se substituer à elle.

Les dérives de la médecine Prométhéenne s’expliquent précisément en grande partie par l’oubli de sa dette envers la main qui l’a créée. Elle se croit autonome alors qu’elle n’est que bornée lorsqu’elle n’est plus guidée par cette main spirituelle qui seule peut l’empêcher de profaner la nature.

Dans: regards croisés sur l’ostéopathie de Y. Constantinides & F. Pariaud éditions de Boeck

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