Ce GIE, propose aux éleveurs des formations dont l’objectif est : – Associer travail collectif (exposés, débats, analyses) et travail individuel (diagnostics d’élevage en collectif ou personnel). – Acquisition de méthodes de travail : – appréhender la santé animale dans la globalité du système éleveur – technique – animal. – travailler préventivement et dans une recherche d’autonomie, – affirmer sa démarche de qualité, – sensibilisation à un nouvel art d’élevage. Acquisition de connaissances : – Acquérir des compétences spécifiques et faciliter la coopération avec d’autres partenaires; – Connaissance de nouvelles méthodes d’analyse ou thérapeutiques. – Savoir observer et utiliser ses propres observations. Répondre aux questions et attentes individuelles des éleveurs.
Commentaires sur le document video de Nathalie Siméon présenté aux Rencontres 2014.« 10 ans de Zone Verte, en route vers l’autonomie »
Tout d’abord, un bref rappel des termes de la charte qui lie les vétérinaires du GIE Zone verte : – Ils partagent du temps et du travail pour nourrir leurs réflexions et leurs connaissances ; – Les vétérinaires solidaires s’engagent à « échanger et transmettre des savoirs et des savoir-faire pour soutenir et accompagner les éleveurs vers l’harmonie de leurs troupeaux et la recherche de l’autonomie dans leur élevage ». Dans ce but, le GIE met en place des formations et des suivis d’élevage.Dans ce film,
Après une présentation des différents acteurs : – les vaches, – les éleveurs de différentes régions : Puy de Dôme, Savoie, Jura, Ain – et les « pros » : vétérinaires orientés vers les médecines alternatives, rebouteuse de Vallorbe en Suisse, formateurs des Maisons des Paysans…. On va écouter de nombreux éleveurs qui mettent en place au quotidien des techniques manuelles pratiques, des soins alternatifs et des outils différents de communication avec leurs animaux. Voyons ce qu’en disent les formateurs qui sollicitent ces prestations pour leurs adhérents, ainsi, Guillaume, de la Maison des Paysans, Confédération du département 63 : » Dans notre recherche d’autonomie sur nos fermes, nous avons été amenés à faire appel au GIE Zone Verte, afin d’avoir plus d’outils pour améliorer notre réflexion au niveau de notre production; c’est ainsi qu’ on a fait intervenir Pierre pour l’Homéopathie, Bruno pour Obsalim, Jean-Pierre Simeon pour les Médecines Manuelles, Françoise pour la Phyto-aromathérapie,… et cela nous a conduit à, peut-être pas remettre … (hésitation), si, à remettre en cause, ce qu’on avait appris …..surtout que le système actuel dit aux paysans : « Ne vous inquiétez pas, on réfléchit pour vous ». »Les points de vue des éleveurs :
François, éleveur bovin de Megève en Haute-Savoie : « J’ai commencé à utiliser les médecines alternatives, il y a une dizaine d’années (ADABIO 74), d’abord l’homéopathie, puis la phytothérapie, et plus récemment l’ostéopathie …Je ne suis pas contre les antibiotiques mais uniquement quand il y a le feu…Je traite tout en homéopathie, ostéo et phytothérapie, les vermifuges sont naturels à base de plantes ; je considère, que nous, producteurs de lait, on est au début de la chaine, on doit sortir un produit sans reproche. » Pour ce qui est de l’ostéopathie ou plutôt des « médecines manuelles traditionnelles», cette dénomination regroupe tout ce qui se fait encore, ou tout ce qui se faisait il y a peu, sur les bêtes dans nos campagnes ; cela englobe des pratiques dépassant le cadre de l’ostéopathie, les formations ont été mise en place presque au début de l’existence du GIE. D’ailleurs, à ce sujet, écoutons Bruno de Laqueuille (dans le Puy de Dôme) : » Il faut d’abord mettre la bête en confiance, puis mettre la tête au niveau de l’articulation de l’épaule, passer les mains, et tirer le coude ( technique dite « du béret », enseignée par un vieux rebouteux savoyard). Bon, ça fait un peu mal à la tête mais bon….ça marche…Il ne faut pas oublier de remettre les nerfs derrière… Jean-Pierre Simeon :- le nerf radial Bruno : – Ne me parlez pas des noms, je fais de la médecine manuelle traditionnelle, je ne suis pas véto, avec le ressenti, je cherche, je remets et …Ça marche ! » A ce sujet très vite l’enseignement deviens partage : Gilles (Charolaises 63) nous dit :– Suite sur ce lien pour les abonnés aux sites : 1407 – Et oui, désolé, pour vivre l’ostéo4pattes a besoin de l’énergie de tous y compris financière, c’est grâce à cela que l’ostéo4pattes fête ces douze ans cette année, aussi, pour lire ce que le réseau a produit, nous vous demandons de participer… – S’abonner à la revue simplement ( ne permet pas de lire les archives internet) ou aux sites de l’ostéo4pattes (minimum abonné de soutien) et l’accès à toutes les archives est libre : 137 – Acheter juste l’article en PDF, Attention, livraison manuelle par mail dont la rapidité dépend de notre disponibilité !! Momentanément faites votre demande à rédaction@osteo4pattes.eu – Sommaire de ce numéro : 1648
38B – A propos du GIE Zone Verte
Il n’y a que l’amour qui créer de l’engagement. L’action dans la connaissance la confiance,la foi, l’humilité,la résilience. La mort et la vie
C top d’avoir du contenu, merci pour ns !!
Mais y a du boulot, les habitudes sont rudes… Je citerais Thérèse Trièves (90ans)veuve d’un éleveur : » j’ai toujours eu des vaches mais j’ai jamais pu faire comme je voulais..) aujourd’hui encore animatrice de Phyto et remède avec sa pharmacopée qu’elle cultive et distille elle même. C’est pas un discours féministe mais juste un sérieux constat d’objecteur de conscience)les chefs sont partout, bureaucrate, et .. paysan. Oui. Les même rouages . Sankara disait , : » la société c’est les hommes ,c’est les femmes. Si une partie est mépris la communauté n’est pas démocratique. » C’est à peu près ce qu’il a dit..
PS: la science est fondalementement démocratique