Gaia est une chatte de 8 ans qui présente depuis plusieurs années des colites, est assez amorphe dans son comportement. Mais elle vient parce qu’elle présente depuis plusieurs mois une inflammation importante des gencives due à un calicivirus. Les traitements institués jusque-là sont sans effet.
La consultation d’ostéopathie montre ceci :
Le traitement est essentiellement à base de techniques fonctionnelles.
Il est en plus donné un remède homéopathique : Silicea 9CH.
Quinze jours plus tard au moment de la deuxième consultation :
– Elle n’a plus de maux de ventre (épreinte, ténesme)
– Le comportement est modifié, au lieu de rester prostrée elle explore maintenant beaucoup son environnement
– Et l’inflammation des gencives a totalement disparu.
Ce cas amène à réfléchir sur la virulence des calicivirus et sur la capacité de résistance d’un organisme. En effet il est sûrement bon de se pencher sur le problème des germes autant en capacité d’agression de ce dernier qu’en incapacité pour un animal de résister. Et plutôt que de lutter (mal) contre un virus, il est bon de stimuler les capacités de défense de l’organisme qui dans certains cas se chargera tout seul de l’élimination de l’encombrant… Il y a peut être les interférons, mais aussi l’ostéopathie qui potentialise ce qu’Andrew Taylor Still appelait « l’autoguérison ».
Enfin, au moment de la disparition du mal de ventre réapparait pendant quelques jours un problème de toux qui, jadis, avait nécessité un traitement (il y a eu longtemps chez Gaïa alternance asthme et toux) et qui nous montre encore qu’en amenant une régulation du méridien gros intestin (disparition de la colite) on perturbe souvent transitoirement son méridien couplé, le méridien poumon, qui tous les deux étaient dysfonctionnels depuis longtemps.
Et enfin, même si le chat ce jour là était amené pour un symptôme gingival, c’est un traitement global qui a été fait et le résultat a été global : gingivite, colite, asthme, comportement.