O…stéopathe, où es tu ? Que fais-tu ?A l’heure où le crânien est encore mis sur la selette, par l’ordre des kinésithérapeutes et taxée de dérive à ne pas utiliser, je vous invite à regarder sur cette photo qui aux scientistes de tous poils ne dira rien, mais qui pourtant à vous qui lisez cette revue et avez donc sûrement pratiqué l’ostéopathie, doit beaucoup parler. Vous connaissez ces impressions de sérénité qui se dégagent du patient, ce regard absent de l’animal qui écoute attentif le déroulé de son corps…
La multiplication de ces abandons dans une danse profonde dont vous suivez assidument la chorégraphie et qui finit par devenir une preuve par la répétition que notre «Art» a son mot à dire dans la santé . Il nous dit aussi que le sensoriel, le subjectif est consubstantiel de cet art là. Retirez-lui cela et il devient une simple technique régulièrement inopérante car il lui manque l’essentiel.
Il est inutile d’imaginer le comportement d’un iceberg en ne tenant pas compte du fait que les 4/5 ièmes sont invisibles sous l’eau, de même qu’il est inutile de chercher à comprendre l’ostéopathie en ne considérant que sa partie mécaniste. Et pourtant combien de temps encore sera necessaire à nos biologistes et médicateurs pour se rendre compte d’une chose simple : la vie, ce n’est pas que de la chimie ou de la mécanique. La vie personne ne peut jurer savoir ce que sait, nous ne pouvons que la suivre et l’écouter humblement….
Patrick Chêne, photo Barbara Grozdanov.
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A l’heure où le crânien est encore mis sur la selette, par l’ordre des kinésithérapeutes et taxée de dérive à ne pas utiliser, je vous invite à regarder sur cette photo qui aux scientistes de tous poils ne dira rien, mais qui pourtant à vous qui lisez cette revue et avez donc sûrement pratiqué l’ostéopathie, doit beaucoup parler. Vous connaissez ces impressions de sérénité qui se dégagent du patient, ce regard absent de l’animal qui écoute attentif le déroulé de son corps…
La multiplication de ces abandons dans une danse profonde dont vous suivez assidument la chorégraphie et qui finit par devenir une preuve par la répétition que notre «Art» a son mot à dire dans la santé . Il nous dit aussi que le sensoriel, le subjectif est consubstantiel de cet art là. Retirez-lui cela et il devient une simple technique régulièrement inopérante car il lui manque l’essentiel.
Il est inutile d’imaginer le comportement d’un iceberg en ne tenant pas compte du fait que les 4/5 ièmes sont invisibles sous l’eau, de même qu’il est inutile de chercher à comprendre l’ostéopathie en ne considérant que sa partie mécaniste. Et pourtant combien de temps encore sera necessaire à nos biologistes et médicateurs pour se rendre compte d’une chose simple : la vie, ce n’est pas que de la chimie ou de la mécanique. La vie personne ne peut jurer savoir ce que sait, nous ne pouvons que la suivre et l’écouter humblement….
Patrick Chêne, photo Barbara Grozdanov.
