Lex complex …

« Dès lors qu’elles justifient de compétences définies par décret, les personnes réalisant des actes d’ostéopathie animale, inscrites sur une liste tenue par l’ordre régional des vétérinaires et s’engageant sous le contrôle de celui-ci, à respecter des règles de déontologie définies par décret en conseil d’état. »

C’est l’intitulé de l’amendement du code rural qui permet à des non vétérinaires de pratiquer de l’ostéopathie.

C’est le résultat du « combat », car s’en fût un et assez houleux, livré ce printemps entre pour et contre

Rappelons que le code rural réservait soins et diagnostics aux vétérinaires mais que c’était assez flou et les vétérinaires dans leur ensemble pas assez investis dans l’ostéopathie pour que depuis quelques années se soient positionnés des professionnels sur cette possibilité de soin.

J’ai expliqué ce débat dans plusieurs textes dont le dernier est ici :

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Un autre avis :

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Toujours est’ il que voilà, c’est fait. Il reste donc à passer son énergie à envisager avenir et cohabitation:

-1- un référentiel reste à faire, qui peut s’appuyer sur celui que nous avons fait pour les vétérinaires : http://osteo4pattes.info/spip_192d_referentiel/

-2- Déterminer quelles écoles suivent ce référentiel et les agréer. A noter, pour l’instant aucune évidemment ne peut prétendre à cela…

-3- déterminer les modalités déontologiques de l’exercice, la façon dont l’ordre des vétérinaires entérinera et supervisera cela (mais pas de main mise …)

-4- intégrer par la VAE 1 ceux actuellement en exercice et qui répondront à des critères à déterminer.

Donc beaucoup de pain sur la planche … qui démarrera dès cet automne.

Cela s’annonce une tâche ardue où l’on peut compter que certains feront de la résistance et d’autres essaieront de contourner …

Mais ce n’est pas une histoire de loi ou d’ostéopathie, c’est une histoire d’hommes.


  1. validation des acquis professionnels
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