Journée ostéopathie et homéopathie pour des éleveurs caprins

Ce lundi 29 novembre 2010 a eu lieu à Oloron Sainte Marie et Gurs (Pyrénées Atlantiques) une journée d’information sur l’ostéopathie et l’homéopathie pour une quinzaine d’éleveurs caprins, à la demande du syndicat caprin départemental et sous l’égide du GTV 64 (Groupement Technique Vétérinaire). Le matin : théorie. Notre confrère Pascal Oliarj (membre du GIE Zone Verte http://www.giezoneverte.com/) a présenté les grands principes de l’homéopathie à partir d’un cas cliniques de diarrhée d’agneau. Il a également introduit la méthode Obsalim de réglage alimentaire basée sur l’observation des animaux (http://www.obsalim.com/index.php?page=Accueil) et insisté sur l’importance des conditions d’élevage. Après un bref historique de l’ostéopathie, Véronique Zenoni a proposé une vision globale du corps de la chèvre reliant des gestes zootechniques à des dysfonctions ostéopathiques (accompagnement des mises bas, écornage, sevrage), en s’appuyant sur des notions d’anatomie. Le tout face à un auditoire attentif, allant de surprise en surprise : le granule homéopathique comme vecteur d’information, la chèvre racontant sa ration alimentaire, découverte de l’ostéopathie viscérale et non d’une ostéopathie limitée aux boiteries, soin énergétique, lien entre émotion et maladie. L’après-midi : pratique Pascal Oliarj a commencé par une consultation Obsalim qui a montré une bonne gestion générale de l’alimentation dans l’élevage visité, toute en mettant en lumière des manques pour les chèvres fortes productrices (dans un contexte de lactation longue : 10 mois de traite). Les éleveurs ont ensuite mis les mains. Ils ont essayé des tests vertébraux, recherché des différences de température des tissus, pratiquer de la digipuncture, et fait des « 8 » en regard de zones chaudes, froides ou à modifications cutanées. Les chèvres très conciliantes se sont étirées, ont roté et ruminé sous les mains des éleveurs. La journée a été clôturée par une consultation homéopathique pour une chèvre « souffre douleur » de ses congénères et très proche de l’éleveur. Cette journée a permis d’aborder la chèvre et sa santé dans sa globalité : alimentation, qualité des soins aux chevrettes dès la naissance et leurs conséquences sur leur carrière au sein du troupeau, prise en charge de la douleur et de la stabilité émotionnelle pour des chèvres bien dans leur corps et leur tête ! L’homéopathie et l’ostéopathie constituent ainsi des médecines globales et économiques au service des éleveurs caprins.

 

Retour en haut