Le génie de Still fut de ne pas cantonner l’ostéopathie à son aspect corporel, mais d’inclure dans sa philosophie la dimension de l’esprit : « Je trouve en l’homme un univers en miniature. Je trouve la matière, le mouvement et l’esprit. » (Still, 1998, 306). Nous nous sommes beaucoup intéressés à la matière et au mouvement ; pourquoi ne pas nous intéresser à l’esprit, à la conscience ?
Cela nous conduit évidemment vers la métaphysique, domaine plutôt mal vu aujourd’hui dans la communauté scientifique à laquelle les ostéopathes tentent désespérément (et souvent pathétiquement) de se rattacher. Pourtant, telle était bien aussi la quête de Still. Aventurons-nous, comme il osa le faire, hors des voies tracées. Suivons ainsi l’injonction d’un autre grand ostéopathe, Harrison Fryette : « Ose être différent. Beaucoup préfèrent l’orthodoxie à la vérité. » (Fryette, 1983, 12). Osons donc non seulement aller directement à la conscience, mais commencer avec elle. Cette fiche
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