Avec sa torsion physiologique, Yves Guillard en nous décrivant une troisième dimension dans le mouvement respiratoire primaire, nous introduit une dissymétrie dans le fonctionnement du bassin qui permet à la fois de comprendre certaines pathologies difficiles à traiter (Scoliose par exemple) et à l’expérience permet de régler finement, simplement et durablement des problèmes de bassin et les problèmes de posture associés.
La relation qui semblait évidente avec la FTM m’avait fait imaginer de faire glisser cette torsion, c’est à dire un mouvement, sur une hélice fasciale sous cutanée qui alors représentait ...
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Une Autre Technique pour la Torsion Physiologique.
J’ai trouvé cet article intéressant, de par les résultats qui vont dans le même sens que les miens : «La correction tient dans le temps de manière admirable, l’amélioration des symptômes qui ont amené à la consultation est souvent très bonne et très rapide. La stature et les aplombs sont instantanément et profondément modifiés.
La récidive ne semble se produire que très rarement et souvent en cas de choc émotionnel important.»
La sensibilité de Patrick est différente de la mienne, ce qui nous a souvent posé de réels problèmes de communication.
Ce que j’ai découvert avec la Torsion Physiologique me semble être un apport important à la physiologie de l’ostéopathie, car elle apporte au Mécanisme Respiratoire Primaire cette troisième dimension qui lui manquait :
PREMIÈRE PHASE DU MRP :
a) FLEXION SPHÉNO-BASILAIRE
(+ Flexion du sacrum + ascension et rotation externe des fascias)
=> b) TORSION PHYSIOLOGIQUE
SECONDE PHASE DU MRP :
a) DÉTORSION
=> b) EXTENSION SPHÉNO-BASILAIRE
(+ Extension du sacrum + descente et rotation interne des fascias)
Il est donc maintenant possible d’aborder le corps comme une globalité. À partir de là, chacun peut inventer les techniques ou les concepts qui lui conviennent et c’est ce que fait Patrick… Ainsi sa notion d’hélice fasciale sous cutanée, élaborée d’après la Torsion Physiologique, est une conséquence des mouvements de Torsion et de Détorsion de celle-ci, ainsi que de leurs pathologies.
Je voudrais cependant revenir sur un certain nombre d’inexactitudes concernant mon approche dans ce texte et apporter certaines précisions.
MON TRAITEMENT DE LA PARASCOLIOSE
Il y a tout d’abord confusion entre la notion de Torsion Physiologique et celle de parascoliose. En effet, la technique proposée ici concerne uniquement la détorsion du bassin, qui n’est qu’une des étapes du traitement de la parascoliose (ou de la scoliose chez l’humain).
Le traitement de la parascoliose n’est lui-même que de l’un des aspects de celui de la Torsion Physiologique, les autres concernant la Torsion Accentuée et la Torsion Inversée.
Je ne comprends pas l’expression “remettre la torsion sur les rails“. Il me semblerait plus juste d’écrire : « pour supprimer la torsion pathologique du bassin, cause de la parascoliose ».
Le terme de strain postérieur gauche a été remplacé par celui de rotation basilaire gauche, plus exact anatomiquement et pouvant s’utiliser aussi bien avec les bipèdes qu’avec les quadrupèdes.
Mon traitement ayant évolué, je ne corrige plus ce blocage avant la détorsion du bassin. En effet, une fois celle-ci effectuée, l’occiput est libre !
Pour la détorsion du bassin j’utilise la queue chez le Cheval (et la Vache), tandis que j’empaume les iliums chez le Chat ou le Chien.
Après la détorsion du bassin, je ne pratique pas des “techniques respiratoires actives de détente globale“ chez l’humain, ni de “techniques fonctionnelles à respiration passive“ chez l’animal, mais je travaille sur tout l’axe vertébro-méningé, depuis le sacrum jusqu’à l’apophyse crista galli, aussi bien chez le bipède que chez le quadrupède.
S’il existe une Torsion Inversée, je libère celle-ci avant d’effectuer ce travail. En effet j’ai constaté que la FTM est fortement augmentée en cas de Torsion Inversée et que le traitement de cette dernière suffit à la normaliser instantanément.
LE TRAITEMENT PROPOSÉ PAR PATRICK
L’ostéopathe se place apparemment à la droite de son patient et non pas “à gauche“ de celui-ci.
Je ne comprends pas ce que signifie le “mouvement vers le bas lors de l’ascension du sacrum“. S’agirait-il d’une “rotation vers la table (dorsale et crâniale), lors de la Flexion du sacrum (dorsale et crâniale également)“ ?
L“iliaque repart vers l’arrière“ voudrait-il dire : “l’iliaque revient à sa position de départ, vers le plafond“ ?
De même que signifie “rotation vers le plafond quand le sacrum monte“. Cela veut-il dire “rotation vers le plafond (ventrale et caudale) lors de cette même Flexion du sacrum (dorsale et crâniale) ?
Ces tests peuvent également être effectué sur soi-même, debout, en posant ses mains sur les crêtes iliaques, ou en posant ses mains à plat sur les ailes iliaques des quadrupèdes…
Après y avoir beaucoup réfléchi, j’utilise plus simplement les termes de rotation vers l’arrière (dorsale et crâniale chez l’humain, dorsale et caudale chez l’animal) et de rotation vers l’avant (ventrale et caudale chez l’humain, ventrale et crâniale chez l’animal).
La torsion du bassin décrite dans cet article est physiologique chez l’humain, ainsi que chez le quadrupède en décubitus dorsal.
Mais elle devient pathologique chez l’humain lorsqu’elle est bloquée en fin de course, alors qu’elle est toujours pathologique quand on la trouve chez un quadrupède en appui…
En ce qui concerne ce mouvement de torsion du bassin, il peut aussi bien être perçu avec un toucher extrêmement léger comme celui que je pratique (dans la ligne de Sutherland), qu’avec l’approche présentée ici (qui s’inspire de la pratique tissulaire de Pierre Tricot).
Je n’ai pas encore essayé la technique indiquée dans cet article (dont je viens juste d’avoir connaissance) et je ne peux donc juger de son efficacité. Personnellement et depuis des années, je détords des bassins humains et animaux avec une technique à la fois douce, rapide et efficace.
LA CONCLUSION
Selon le type de parascoliose rencontrée chez l’humain (parascoliose simple ou avec Torsion inversée) ou chez l’animal (parascoliose droite avec ou sans Torsion Inversée, parascolise gauche) les différents temps du traitement s’exécutent selon un ordre différent.
Suite à ce traitement il ne reste pratiquement aucune lésion ostéopathique et il n’y a pratiquement pas de récidives de la parascoliose.
Aux séances suivantes je retrouve rarement des blocages chez l’animal (liés à une Torsion Inversée chez le Cheval, à une Torsion Accentuée ou à une Torsion Inversée chez le Chien), plus souvent chez l’humain.
La plupart de ces tensions proviennent de stress.
P.S. : Je n’ai pas trouvé les notes de bas de page, correspondant aux numéros…