Revue de presse
Rapport sur les médecines complémentaires à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) (2012)
Cette information, qui n’est pas passée inaperçue, est reprise par plusieurs journaux
Allo Docteurs
Encadrement officiel des médecines complémentaires à l’hôpital
L’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé, le 11 juillet 2012, la création d’un Comité hospitalo-universitaire pour les médecines complémentaires (CHUMC), chargé de développer et d’encadrer l’exercice de ce type de soins dans les établissements hospitaliers parisiens.
Les plus couramment utilisées selon l’AP-HP, sont l’acupuncture, l’hypnose et l’ostéopathie, (Dossier : Ostéopathie, une thérapie manuelle) le plus souvent par des patients atteints de maladies chroniques.
En plus de ces trois disciplines courantes, l’AP-HP proposera des séances de sophrologie, d’art-thérapie, ou encore de Qi-gong.
Le Point
Article de Anne Jeanblanc du 12/07/2012 :
Les médecines « complémentaires » pratiquées à l’hôpital.
Ni douces ni parallèles, ces thérapies « différentes » – et souvent très anciennes – font désormais l’objet de recherches universitaires en France.
Huffington Post
Article de Aude Lorriaux du 12/07/2012 :
Médecine chinoise, hypnose et acupuncture entrent à l’hôpital
C’est une incursion timide, mais qui gagne chaque jour un peu plus de terrain, et qui surtout répond à une demande grandissante. L’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), une structure qui regroupe 39 hôpitaux et gère plus de 22.000 lits à Paris et en Île-de-France, a décidé mercredi 11 juillet d’encadrer les médecines complémentaires (acupuncture, hypnose, ostéopathie…) et de les « valoriser », à court terme.
Le Quotidien du Médecin
Article de David Bilhaut du 13/07/2012 :
L’AP-HP veut valoriser les médecines alternatives
Pour la première fois, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) affiche ses ambitions dans le champ des médecines alternatives, de plus en plus pratiquées au sein de ses établissements.
Pourquoi Docteur
L’hôpital s’ouvre aux médecines douces
Article conçu comme des questions-réponses simples pour expliquer l’arrivée des médecines douces à l’hôpital
Controverse : Science & pseudo-sciences (AFIS*)
*Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS) : www.pseudo-sciences.org
Article de Olivier Chacornac :
La médecine traditionnelle chinoise fait son entrée dans les hôpitaux parisiens
Devant ce concert d’intérêt pour les médecines complémentaires, un des employés de l’AP-HP, Olivier Chacornac, dans la revue Science & pseudo-sciences, se pose un certain nombre de questions sur la validité et l’intérêt de cette entrée des médecines complémentaires dans les hôpitaux de l’Assistance Publique.
L’article de l’auteur ne concerne en fait que la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) qu’il considère comme une pseudo-science pour les raisons suivantes :
- Ses principes, élaborés il y a plusieurs milliers d’années, n’ont jamais été vérifiés et sa pharmacopée repose sur des fondements peu rationnels.
- La recherche – selon Olivier Chacornac – n’a jamais prouvé d’effet de la MTC autre qu’un effet équivalent à la « bobologie à effet placebo » et « mettre la MTC à côté de la médecine scientifique moderne risque de donner aux patients l’illusion qu’il s’agit de deux médecines différentes mais équivalentes. Cela revient à donner à la MTC un statut thérapeutique qu’elle ne mérite pas ».
- Les études entreprises aux USA par le NCCAM1 en vue d’évaluer les médecines alternatives n’auraient jamais apporté de résultat positif.
L’auteur conclue son article en se demandant s’il est « nécessaire d’intégrer la MTC dans le quotidien hospitalier, mesure qui coûtera du temps aux soignants pour des bénéfices thérapeutiques dérisoires, ceci à une époque ou le personnel hospitalier fait défaut ? De proposer des formations à la MTC qui font directement la promotion de pseudo-médecines ? D’initier des programmes de recherche coûteux pour des résultats connus d’avance ? »