Il est parti quand j’avais tant besoin de lui.
Il a fui, prétextant son destin.
Depuis, je suis seule.
Le goût de sa peau salée par nos étreintes s’est usé de tant l’évoquer.
Tout m’est fade, plat.
Je tente d’insipides incipits, mais ces débuts d’histoires jamais n’aboutissent qu’à l’ennui, au dégoût, de moi et des hommes.
Je me sens sèche comme mon encre, ma plume est émoussée.
Lentement, le renoncement ronge et fait son œuvre.
Sans relief, ma vie s’écoule, s’enlise.
Le froid s’insinue en moi, s’installe.
Je sors peu.
De moins en moins.
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