15 - Editorial, Presse, actualités, dépêche. - Ostéo4pattes

Editorial

La Nature comme source d’inspiration…. en couverture le glacier qui fait face au Cervin, cette matière ductile que devient la glace qui serpente le long de la montagne nous fait une figure qui rappelle à beaucoup d’entre nous les sutures de deux os crâniens, De quoi nous remettre en mémoire ce que nous aurions tendance à oublier : un os c’est en majorité de l’eau avant que d’être une pièce désséchée du musée d’anatomie. Et, comme la glace, il se sculpte pour laisser s’écouler sang et forces de mouvements… C’est si simple, si évident et pourtant, en permanence il faudrait batailler pour faire admettre que ce point de vue d’un crâne malléable est une réalité et que, comme dans ce glacier, un obstacle à l’écoulement de l’eau/énergie induirait une adaptation pas toujours tranquille pour que la fonction se fasse vaille que vaille : transporter l’eau/mouvement vers où elle/il doit aller: – Création d’une retenue, dérivation par un autre canal, éclatement de la structure…. Mais c’est bien là le noeud du problème, nous sommes dans l’analogique quand on voudrait à toute force de l’analytique… C’est à dire de la lumière sans ombre, un haut sans bas, un yin sans yang…où donc cela serait-il ? Si ce n’est dans une bible d’orthodoxie scientifique ? Et, in fine, en ces temps d’interrogations écologiques, où le vaisseau spatial terre prend de bien vilaines couleurs, – est-il judicieux de continuer à vouloir séparer l’homme de la nature ? – de continuer à entendre des affirmations comme «l’animal ne souffre pas» contrairement à l’homme ? – de vouloir à toute force nous faire fonctionner uniquement sur notre cerveau gauche et de continuer à vouloir cantonner le cerveau droit à un usage publicitaire : flatter l’animal pour mieux vendre et manipuler. En quelques mots continuer à traquer les sorciers et l’hérésie… Car, n’en doutons pas, faire acte d’ostéopathie et rentrer dans ses mains c’est faire de la politique et c’est bien pour cela que vous aurez du mal à l’habiller du Scientisme ambiant. Patrick Chêne